Je suis une dingo des huiles et baumes démaquillants. J’ai dû m’en passer pendant 3 semaines quand je suis partie au Vietnam (pas eu le temps de trouver des formats voyage) et j’ai cru que ma peau allait se décoller de mon visage à chaque fois que je devais me démaquiller à l’eau micellaire. A mon retour, je n’avais qu’une envie (hormis dormir): le plaisir de me démaquiller à nouveau avec douceur.
Le gras, s’il y a bien quelque part où il peut être efficace sur le corps sans augmenter les risques cardio-vasculaires, c’est bien en tant que démaquillant. Il décolle tout sans irriter, sait rester doux, convient à tous les types de peaux (y compris les peaux grasses oui. La douceur est d’ailleurs recommandée plus que le décapage si vous avez une peau grasse à tendance acnéïque), vient à bout du mascara Waterproof et hydrate légèrement. Cerise sur le gâteau: il invite au massage facial et ça, si pratiqué quotidiennement, ça peut donner un joli coup de pouce contre cette incruste qu’on redoute tous: la gravité.
J’avais déjà fait un article sur quelques-uns de mes démaquillants gras préférés et rien à faire, toujours maintenant en ce qui concerne les huiles, la DHC reste sur le sommet du podium… MAIS… Elle a failli se faire détrôner par l’huile démaquillante aux pétales de pivoines de chez L’Occitane! Il en aura fallu peu et ce n’est pas du tout un problème d’irritation ou de compo qui l’a laissée sur la deuxième place mais plutôt un détail technique dont je vous parlerai un peu plus tard…
Concernant ce que contiennent les huiles démaquillantes, je suis assez peu regardante là-dessus en fait. Tout simplement parce que le produit n’est pas conçu pour pénétrer et agir dans la peau. L’huile ne reste pas plus qu’une ou 2 minutes sur moi et je n’attends d’elle rien d’autre que de démaquiller sans irriter. Ce à quoi je fais par contre attention à un moment donné, c’est le prix. Ici on reste dans de l’abordable puisqu’elle fait 29,50€ pour 200ml. Quand ça dépasse les 30€, là je m’attarde plus sur la composition afin de trouver ce qui justifie le prix. La Shu Uemura a par exemple eu son petit succès à un moment donné mais vu le prix (39€ pour 150ml) et le fait qu’elle contenait des huiles minérales (donc un ingrédient vraiment pas cher…), j’ai préféré passer mon tour. Le foutage de gueule du portefeuille n’aura pas fonctionné sur moi dans son cas.
Comme ses cousines de la même marque, cette huile est dense juste ce qu’il faut. Ca permet donc de dispenser du produit sans que ça ne file trop vite entre les doigts. Du coup, elle « accroche » aussi mieux au visage et permet un massage plus en profondeur. Je sais que la DHC ne convient pas à tout le monde donc si jamais vous recherchez une texture presque aussi dense que la DHC, celles de chez L’Occitane seront peut-être parfaites pour vous. Celle-ci indique qu’il vaut mieux éviter le contour de l’oeil mais j’ai tenté l’affaire et je n’ai eu aucun souci, pas d’yeux rouges ou irrités ensuite!
Mais on ne va pas se mentir, ce qui la rend si spéciale, c’est surtout le côté esthétique et son parfum enivrant. Les pétales sont réels et font plaisir aux mirettes pendant que le parfum s’occupe de nous plonger dans une atmosphère fleurie et relaxante qu’on ne refuse vraiment pas après une grosse journée. C’est uniquement ça qui change la donne et moi, des fois, j’aime bien juste craquer pour la beauté des choses (encore plus si je les trouve très efficaces).
L’inconvénient plus technique dont je vous parlais est justement lié à ces fameux pétales. Alors que la plupart des huiles démaquillantes sont pourvues d’un flacon pompe qui facilite grandement l’utilisation, celle-ci n’a qu’un bouchon à visser. Ce qui veut dire qu’il faut faire couler le produit, reposer vite le flacon sur le côté (sans le reboucher puisque vous avec une main avec une petite flaque d’huile), nettoyer, émulsionner en massant et puis rincer… Sans faire de gestes trop brusques pour éviter de faire tomber le flacon qui attend d’être rebouché (c’est un peu ma hantise vu comme je peux être maladroite…).
En même temps, c’est normal vu les pétales… Une pompe serait sans doute constamment obstruée par ceux-ci, je pense qu’ils n’ont pas trop eu le choix sur ce coup.
Alors pétales ou pompes? Joli ou pratique? C’est le sens pratique qui gagnera toujours mais ce n’est qu’un détail qui ne sera pas d’une grande importance pour la majorité des utilisateurs je crois. Juste celui qui justifie que cette huile n’aura jamais la première place sur le podium mais n’en sera sans doute jamais loin!
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