Le rouge à lèvres est sans doute un des premiers produits de maquillage qui a attiré mon attention… Et sans doute celle de toutes les petites filles (ou garçons). Souvent dans un écrin petit et élégant qui est très représentatif de la marque, même fermé, il attire de par son esthétisme. Par après, on aime parce que c’est de la couleur et la couleur, quand on est petit, on adore. La cerise sur le gâteau, c’est qu’ils ont souvent une odeur, généralement poudrée (surtout dans les années 80) qui donne envie de mordre dedans. Finalement, la texture est plus qu’attirante: on a envie de toucher, de l’écraser, de voir comment la couleur va s’étaler (ne me dites pas qu’il n’y a pas au moins un enfant dans votre entourage qui ne s’est pas amusé à étaler du rouge à lèvres sur lui ou pire… Sur les murs…). Plus que sur n’importe quel autre produit, on est directement en contact avec de la couleur, de la vraie. Si l’on est attaché à une figure féminine, on saura aussi vite que le rouge à lèvres fait partie de la femme: il est souvent emporté dans le sac, sorti à différentes occasions pour pouvoir faire des retouches, amené en voyage, … La couleur, son emballage, sera une définition de cette femme dans vos souvenirs, 30-40 ans plus tard. Et franchement, pour tout vous dire, encore aujourd’hui, c’est sans doute le produit qui me fascine le plus pour ces raisons et aussi parce que les marques n’arrêtent pas de le faire évoluer… Sans doute fort conscientes de cette place qu’a le rouge à lèvres dans notre quotidien depuis que nous sommes tout petits.
Quand je porte un rouge à lèvres, le but n’est pas nécessairement qu’il se voie mais plutôt qu’il me mette en valeur. Assez étrangement, la couleur doit surtout être là pour fonctionner sur autre chose mais surtout pas pour exister en tant que telle. Par exemple, lorsque je mets un vrai rouge vif, je vais faire attention à ce qu’il soit dans les sous-tons bleutés (et donc froids) parce qu’il rendra mes dents plus blanches et soutiendra mon teint pâle. Avec un teint bien travaillé, il saura distraire des traits de fatigue que je n’aurai pas su camoufler. Le rouge vif aura sa raison d’être sur moi pour les « conséquences » qu’il saura avoir sur le restant de ma personne, pas pour juste être « rouge ». Un autre exemple est que je choisisse un rouge qui tire vers le brique (donc sous-tons plutôt orangés). Les tons chauds me vont beaucoup moins bien, me fatiguent très facilement et accentuent cernes et autres traits de l’âge. Vous allez mettre ces deux rouges à lèvres côte à côte, non-portés, et vous ne verrez peut-être aucune différence… Pourtant… Elle est immense. Et certains ne la remarqueront qu’une fois ce rouge sur vos lèvres.
Evidemment, c’est encore lorsque je me suis « égarée » à Bruxelles que je me suis retrouvée, PAR LE PLUS GRAND DES HASARDS JE VOUS JURE (nan, c’est pas vrai, je ne vais JAMAIS là par hasard, c’est toujours prémédité… Nan mais, vous me prenez pour qui?), chez Kroonen & Brown. Encore et toujours accueillie très chaleureusement par la charmante Ioana (et qu’est-ce qu’elle m’avait manqué!) qui m’a tout de suite montré Kosas qu’elle abrite désormais avec beaucoup d’amour au sein de sa boutique. Je connaissais déjà Kosas de nom mais je dois avouer que l’enthousiasme de Ioana m’a directement convaincue. Encore une fois, elle me bluffe parce qu’elle sait vraiment bien cibler ses nouvelles marques et avec Kosas, elle a fait fort, vraiment.
Jeune marque lancée en 2015, Kosas est particulièrement attentive à rester totalement transparente dans ses compositions. Un peu trop sur la tendance « formulé sans » pour moi, elle sait cependant bien mettre en avant de bons ingrédients actifs qui font de la marque plus que du maquillage, on flirte même avec le soin. En fondant Kosas, le but de Sheena Yaitanes, jeune trentenaire californienne, a été de proposer une marque minimaliste qui saurait concentrer l’essentiel de la beauté dans quelques produits (vous la voyez aussi la tendance zero-waste?). Et en toute honnêteté, je suis assez impressionnée parce que en effet, la gamme est superbement complète, prend en compte la multitude de types et de couleurs de peau et propose des produits d’une efficacité redoutable. De l’huile teintée aux duos blush-highlighters, on ne s’étale pas: on optimise. J’aimerais vraiment vous parler plus de la gamme complète mais puisque j’ai craqué pour un rouge à lèvres, on va s’attarder là-dessus dans un premier temps (ouais, Ioana, si tu me lis, sache que je prépare ma bourse pour au moins un ou deux autres produits Kosas lors de ma prochaine descente chez toi!).
Ce qui est intéressant ici c’est que le hasard a fait que j’ai choisi le premier produit développé par la marque. Et franchement, je pense que c’est plus ou moins pour les mêmes raisons que je vous ai évoquées plus haut: le rouge à lèvres se suffit à lui-même si tant est qu’il est bien choisi… Et pour être bien choisi, la marque doit savoir se positionner clairement. Ici, pas de chichis: 8 teintes absolument magnifiques qui vont du rouge au nude rosé (pas de beige histoire que ça ne fasse pas plat: je vous rappelle, zero-waste). Au niveau de la formulation, on a du beurre de mangue, de karité, de l’huile de rose, d’orange douce, de jojoba… Pas d’ingrédients non-nécessaires. Exit donc les phthalates, le Phenoxyethanol, les parabens et puisque sa fille est allergique aux noix, elle a pensé aussi à ça donc pas de noix, de coquilles d’oeuf, de soja et c’est entièrement cruelty free.
Le maître mot ici est le confort, d’où le choix des huiles et c’est en effet d’un confort indéniable. Le fini se situe entre semi-mat et légèrement satiné, le but était vraiment d’arriver à un rouge facile à porter donc la fabrication a « dérivé » selon ce que ça donnait comme fini plutôt que d’avoir en tête un effet de départ et de donner un rouge absolument importable (trop crémeux ou trop sec). Le gros plus c’est qu’on choisit sa couleur selon les sous-tons de sa peau et que celui-ci saura légèrement s’adapter selon la carnation des lèvres. Il aura ainsi un rendu très différent sur une peau matte, noire ou blanche aspirine. C’est voulu par la marque et pris en compte. Et c’est vrai que Royal est absolument magnifique sur moi quelle que soit l’occasion ou ce que je porte. Il sait relever mon teint, me donner bonne mine et ne s’impose pas à mon visage mais le complète.
Il y a des jours où il me semble plus bordeaux, d’autres où il est vraiment baies rouges… Ca dépend et en général, ça me convient à chaque fois! Quoi qu’il en soit, le pigment est là et j’aime ça. L’application est aussi un réel bonheur, un parfum présent mais léger et beaucoup moins imposant que chez d’autres marques, il sait se laisser porter et s’effacer en douceur après avoir tenu fort longtemps (mais ne résistera pas à un gratin dauphinois, faut pas rêver non plus). J’aime l’appliquer directement depuis le raisin. Pas besoin de crayon à lèvres, l’intensité est plus que suffisante. Si je le veux plus présent, j’en mets deux couches. Si je veux quelque chose de plus naturel, je ne mets qu’une couche. Si je veux un effet bouche mordue, je mets une légère couche et j’estompe les bords au doigt. C’est ce que je préfère pour tous les jours. Ici, vous le voyez porté en une couche non-estompé. Du brut madame!
Un dernier détail mais non des moindres: le packaging est absolument divin. J’adore le côté minimaliste MAIS avec une touche « gimmick » puisque le bouchon est aimanté. Son format brut et carré permet de le retrouver à une vitesse grand V dans le sac, la prise en main est aussi beaucoup plus facile et l’aimant sécurise comme il rend son utilisation très rapide et efficace.
En bref, je suis absolument conquise par Royal et je louche fortement sur Rosewater ainsi qu’un duo blush… Crème ou poudre… Je ne sais pas encore mais ça va craquer du slip, c’est certain!
Kosas est disponible chez Kroonen & Brown rue Lebeau, 49, 1000 Bruxelles ou sur son e-shop (voir le lien – non affilié- dans la section Shop The Post ci-dessous).
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