Louise Summer Night.

Ouais, je sais je suis « légèrement » en retard mais bon, vous savez que les derniers jours de l’année pour un prof c’est quelques fois pire qu’un agenda de ministre? Je n’ai pas arrêté de courir depuis une semaine histoire de rendre des papiers urgents, d’assister à des réunions obligatoires, voir des parents qui ne réalisent pas à quel point leur fifi est fainéant, faire des révérences à des grands manitous qui me prennent pour une élève, bref, pas une seconde à moi.
C’est donc seulement maintenant que je vous livre mes impressions sur la Louise Summer Night *ouais, des fois, j’arrive à me déplacer sur Bruxelles!*. Après m’être complètement perdue dans la capitale, j’ai pu retrouver mon chemin sans l’aide d’un gps, à la totale ancienne, la force du sourire, de l’amabilité et d’un air non feint de pov’ tache complètement paumée. Pour ceux qui connaissent la capitale, sachez qu’à ma décharge, le tunnel qui mène à Schuman était fermé pour cause de sommet européen les connards ouais!.
Bref, j’arrive tremblotante de mon exploit et me met en quête de toilettes… Oui, les latrines, ces choses que même les gens beaux et riches utilisent… Apparemment pas sur l’Avenue Louise… Allez savoir pourquoi mais pas de toilettes ouvertes dans la Galerie Louise… Evidemment, je n’allais pas déranger les stocks des magasins… Et quoi? Je me fais pipi dessus? Font ça les fashion people à Bruxelles? J’ai finalement pu aller chez une gentille dame qui tenait un petit snack… Pisser dans une toilette dans laquelle mes pieds trempaient littéralement… Glamour-glamouuuuuuur!
Donc première chose complètement traumatisante lorsqu’on sort d’1h30-2h de trajet stressant et qu’on s’attend à arriver à un bel évènement propret: NAN MAIS PREVOYEZ DES TOILETTES QUOI!!!!
Second point noir que j’ai relevé mais là, je fais peut-être un peu ma chieuse… Les carrés VIP dans des soirées VIP. Alors ça j’adore… L’évènement était déjà sur invitation (large cela dit mais bon…). Alors se dire qu’on aura des magasins hors de prix qui sont heureux de nous présenter leur collection, c’est assez rassurant quant à la frontière entre les classes… Bein non… Parce que chez Francis Ferrent, on fait un autre carré VIP. Du coup les gens des deux côtés de la force se zieutent, se dévisagent… Et j’ai eu l’impression que d’un côté comme de l’autre, ça nous mettait tous un peu mal à l’aise. C’est vrai quoi, les riches ça sait que les gens normaux existent… Mais de là à les croiser, tout de même… Dommage pour Francis parce que moi, madame Normale, je sais que je me permettrai quelques craquages de ricos… Genre, un jour, une paire de Louboutin arrivera de mon shoesing, quelques petites choses Chanel et autres… MAIS FRANCIS, toi tu restes de l’autre côté de MON carré VIP, celui où il est inscrit à l’encre invisible: indésirable.

Cela dit, j’ai quand même apprécié certaines enseignes, notamment la collection Flash de chez Essentiel qui a su assumer, contrairement à d’autres, la tendance color block. Ils ont fait ça à fond, sans se poser de question, sans avoir peur du trop plein de couleurs et même si je ne rentre pas dans cette tendance, je reste admirative devant les initiatives qui sont complètes et entières.

J’ai aussi bavé chez Zadig et Voltaire… Bavé… Bavé… Mais ça me faisait trop de mal alors je suis vite partie… En bavant, bavant, bavant… Et j’ai oublié de prendre des photos… Ou mon gsm m’a glissé des mains à cause de la bave peut-être?
Bref, je veux terminer en parlant un tchouquet de la boutique NO CONCEPT qui est celle qui m’avait invitée. Pas quelque chose de « blogueuse », non. J’étais juste sur la liste de leur newsletter. Bien que je n’aie pas vraiment eu le temps d’aller dans l’intégralité des magasins, c’est bien celui-ci qui a été le plus chaleureux. L’accueil direct par une gentille hôtesse suivi d’une vendeuse qui me demande tout de suite si j’ai des questions et qui me propose de regarder à l’aise (je n’avais pas besoin de sa permission cela-dit mais j’aime assez bien avoir cette sorte « d’aval »), sans parler du cocktail délicieux qui m’a littéralement foutu dans un état euphorique ainsi que les délicieux petits amuse-bouches…

Alors que la boutique est minuscule comparée à d’autres enseignes, que l’on a été un peu compactés quand des groupes arrivaient, c’est pourtant bien là que je me suis sentie le plus à l’aise. L’ambiance y était constamment conviviale et la petitesse du magasin n’a rien entravé quant à la bonne vision de ce qui y était proposé. De plus, j’ai fort aimé que le magasin ne se limite pas seulement aux fringues (splendides dans leur globalité).

Si comme moi, la boutique te semble être sympa, tu peux aller voir le site par là.
Bon, moi je vous laisse, je reviendrai vite vous parler de gastronomie cette fois… Là je dois me préparer pour aller virer tout le stress de l’année chez Dieu (aka mon coiffeur d’amour).