Shoes-moi Steve chéwi.

Je disais donc que j’avais quand même quelques petites choses intéressantes à vous proposer…
La semaine passée, j’ai profité d’un jour de congé pour m’exiler à Anvers, terre promise de shopping ou, mieux dit: de changement d’idées quand c’est nécessaire. J’ai d’ailleurs enfin pu voir ce fameux River Island ouvert depuis l’année passée et qui promet de faire bonne concurrence à du Topshop ou autre Urban Outfitters bien trop onéreux et de qualité douteuse selon moi. Mais le programme de ma journée des plus sportives n’est pas ce dont je vais parler ici.

En fait, j’ai été invitée à l’ouverture du premier magasin Steve Madden en Europe. Et celui-ci ouvrait donc à Anvers. Puisque ça tombait bien dans ma semaine, j’ai d’abord jeté un oeil sur le site internet où certains modèles m’ont interpellée et… Non, cherchez pas la suite de la phrase… Il ne m’a fallu que ça pour me décider.
J’arrive donc là, épuisée et littéralement en sueur *merci le coup de fil de la mozer qui me supplie de retourner à l’autre bout de la ville vite lui acheter un bracelet… Note pour plus tard: ne pas répondre à la mozer quand je suis à la bourre*. Pas trop habituée à ce genre d’évènements, je rentre un peu mal à l’aise. Normal: j’étais en costume de combattante, chaussures plates, sac de bouffe de chez Food Makers prévu pour le train, un trench et mon splendide visage luisant comme une couche d’écran total au soleil. Les gens sont tirés à quatre épingles, les blogueuses reconnaissables: des jeunes filles flamandes regroupées et armées de Smart Phones ou d’appareils photos. Toutes les filles sont nickel, des talons hauts, cheveux au garde-à-vous, pas de maquillage qui coule suite à une journée de boulot harassante et pas de veste. Va falloir me dire comment elles faisaient avec le froid de canard qu’il a fait toute la journée. Bref, je suis vite calmée et surtout, me sens assez vite chez moi quand une gentille demoiselle me propose un Cosmopolitan. C’est ce qui s’appelle « appuyer sur le bon bouton ».

Je rencontre enfin quelques personnes faisant partie de l’organisation. Femke et Ann de chez Pravda, deux adorables anges tombés du ciel qui m’expliquent un peu qui est là et comment tout se passe *en même temps, je ne connais personne*. Puis je sors prendre l’air avec mon deuxième Cosmopolitan… Faut pas me mettre ça sous le nez… et me retrouve totalement par hasard en compagnie de la product manager. C’est elle qui m’explique que ce magasin n’est pas seulement le premier de la marque américaine en Belgique mais aussi le premier en Europe. Mon étonnement quant au choix du pays est ensuite très vite relayé par un sentiment d’amour ultime pour cette dame lorsqu’elle m’annonce qu’un deuxième Steve Madden ouvre à Maastricht le lendemain… Vous m’avez bien entendue… Bougez vos fesses à Maas et ça ne devrait pas être très dur de le trouver (il semblerait que le magasin se situe dans la Grote Straat mais je n’en sais pas plus.).
Mais bon, les Cosmos, c’est pas tout, je fais un tour de magasin sérieusement histoire de ne pas continuer à avoir l’air d’une idiote complètement paumée de voir de quoi il en resort. Les modèles qui m’avaient interpellée sur le site sont là et me semblent vraiment très sympathiques. Moi qui comptais investir dans une paire de compensées pour l’été, je suis servie.


Ce que j’ai assez bien aimé dans ce magasin, c’est l’éclectisme. Les modèles vont du (au choix) glamour/chicos/ sexy attitioude à du (toujours au choix) innocence/ androgyne/ discrétion/ élégance.

J’admets qu’il serait fort difficile de ne pas y trouver son compte autant en flat shoes qu’en talons. J’hésitais à éventuellement reprendre une paire de ballerines. Les ballerines en été, je ne sais juste plus m’en passer. Encore bien servie sur ce coup-là.


Puis j’ai aussi pu voir quelques modèles déjà destinés à l‘hiver prochain je suppose. Dont cette paire de bottes qui finira très certainement à mes pieds. Je l’ai décidé, c’est ainsi.


En gros, j’ai été très agréablement surprise d’avoir enfin une alternative à l’éternel Sacha. Steve Madden propose une très large gamme de modèles que j’ai fort bien aimés. Même ceux qui ne sont pas du tout dans mon esprit me semblaient vraiment très bien conçus. Les prix – parce que je reste moi et que je trouve ça très important- ne sont pas exubérants et paraissent être justifiés. Je n’ai pas soulevé toutes les chaussures mais de ce que j’ai vu, cela allait de 50-70EUR à 160-200EUR. Maintenant, pour la qualité, je n’ai rien pu tester et je crois que peu de monde en Europe peut déjà comparer sur le long terme. Cependant, les chaussures m’ont semblé être très confortables et bien dessinées. Les matières, elles, avaient l’air solides. J’oubliais aussi de préciser que la marque proposait aussi une assez grande panoplie d’accessoires allant du bijou au sac à main.
Les influences sont apparemment très musicales et il est vrai que j’ai eu l’impression de pouvoir « compartimenter » les modèles en fonction de ce qu’un individu ou l’autre était susceptible d’écouter. C’est une idée qui me plaît assez quand l’on sait que pour beaucoup, la musique est une manière à part entière de se définir. C’est aussi sans doute cette manière de fonctionner qui permet à la marque de proposer des choix très très ouverts. Autant la boutique peut sembler « compartimenter », autant elle peut attirer une clientèle des plus variées.
Il ne vous reste qu’à aller tester tout ça et me dire ce que vous en pensez.  Mon oeil, lui, a été illuminé plus d’une fois, je me réjouis de voir ce que ces diverses petites perles me réserveront quand je les hébergerai chez moi.
Steve Madden (cliquez pour arriver sur l’eshop. La version française ne tardera pas trop je suppose)
Meir 17
2000 Anvers.