Je viens de foutre deux nuits de sommeil en l’air pour lire. Qu’un livre me prenne autant, ça ne m’était plus arrivé depuis « Kim » de Kipling (ne voyez là aucun narcissisme glauque, c’était un cadeau).
Le coupable, le voilà:
Que j’ai avalé comme une boulimique devant un ballotin de pralines. Bien que le roman traite de sujets pour lesquels, je ne me sens à priori pas du tout concernée (mariage, recherche d’une maison, grossesse, dépression post-natale, divorce, etc.), j’ai tout bonnement été aspirée du début à la fin.Dépourvu de ces longues et interminables descriptions dont la littérature anglo-saxonne aime se vêtir, la plume va droit au but, chaque mot est nécessaire à la compréhension d’un état, le lecteur est constamment tenu en haleine et la place au repos n’est finalement possible qu’à la fin du roman… A mon plus grand plaisir (pas au plaisir de mes heures de sommeil par contre)…
Du coup, ça remet en cause mes deux spécimens mâles qui semblaient me prouver qu’un homme ne saurait jamais comprendre totalement une femme…