Il est 3h18, je dois me lever tôt demain (ou aujourd’hui… bouhouhouuu). Je m’endors déjà tard parce que, pour je ne sais quelle raison, plus je dois me lever tôt, plus tard je vais dormir la veille. Je trouve enfin le sommeil… Et à peine 3h passées dans les bras moelleux de Morphée que je me réveille en me grattant l’avant-bras presque à sang. Encore totalement dans le gaz, je décide (parce que ma capacité de décision aussi est réveillée mais néanmoins légèrement altérée…) de me rendormir de manière calme et posée lorsque tout à coup, j’entends, à 2 cm de mon oreille, ce bruit si détesté du moustique qui crie « j’ai faiiiiiiiiiiim et je vais te bouffer jusqu’à l’os! ».
Avant de déclarer forfait et de me lever résignée car mes paupières étaient désormais grandes ouvertes, j’ai passé 20 minutes sur le front de guerre. 20 longues minutes où, à moitié dans les nuages, je scrutais l’arrivée du moustique près de ma lampe de chevet, armée d’un prospectus qui traînait à côté de mon lit. 20 minutes où, tel un soldat au garde à vous, je l’ai suivi des yeux, entendu maintes et maintes fois, vu se poser sur mon mur… blanc… C’est au moment où j’étais sur le point de l’écraser sans aucune pitié que j’ai pensé au mur blanc sur lequel il était innocemment posé et qui serait sans aucun doute immaculé du sang de mes 2 piqûres. Ô tristesse, j’ai dû le laisser reprendre son envol…
Alors juste au lendemain de cette réflexion « tiens! pas de moustique cette année! la paiiiiiiiiiix!!! youpie! », je crie ma haine mon désespoir: JE DETESTE LES MOUSTIQUES!
Bon, voilà… C’est fait. Je vais tenter de me réfugier sous ma couette en cachant toutes les parties de mon corps que la bête pourrait atteindre et tenter de me rendormir en espérant que cette nuit ne sera plus rythmée au son de ses insuportables bziiiiiiouuuuuuu…
tu t’entendrais bien avec l’homme. Il deteste les moustiques, mais les moustiques l’adorent, lui…