La Clean Beauty: Comment repérer ses dangers?

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A force de parler de clean beauty sur les réseaux sociaux, j’en oublie que j’ai finalement fort peu abordé le sujet sur le blog. Hormis mon article concernant la sémantique dans le marketing beauté, j’ai surtout fait des allusions très légères ci et là mais pas un article complet. Du coup, je me suis dit qu’un « petit » guide pour vous aider à repérer la clean beauty pouvait être utile par ici.

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La clean beauty, qu’est-ce que c’est?

C’est déjà une bonne question pour commencer, en effet! Et c’est sans doute de là que part déjà le problème: il n’y a pas de définition de la clean beauty. Chaque marque fait un peu à sa sauce afin de coller à une tendance actuelle et c’est un des premiers dangers: il n’y a aucun standard. Il est déjà bon de se rappeler qu’en fait, la clean beauty à proprement parlé n’existe pas. 

Il est donc très difficile de repérer quelque chose qui n’existe pas. La clean beauty n’a en effet rien de différent avec les cosmétiques traditionnels: ce sont des cosmétiques. Là où l’on pourrait éventuellement les différencier, c’est sans doute dans leur marketing. C’est en effet là qu’est le nerf de la guerre. Sans doute pas dans les pots. Ca, ça viendra ensuite. 

1. La clean beauty c’est « sans… ».

Le premier point facile afin de repérer les marques qui utilisent les processus de marketing de la clean beauty c’est de constater qu’elles vendent en utilisant l’argument « sans… ». Vous l’avez sans doute vu et revu. Ces fameuses listes « sans parabens », « sans silicones », « sans phtalates »… La liste est des fois tellement longue qu’on en oublie de demander ce que contient le produit. C’est pourtant ça l’essentiel non? Mais c’est complètement remisé. Vous faire peur, c’est tellement plus vendeur…

L’allégation « sans… » interdite. Le début du marketing de la peur.

En fait, depuis juillet 2019, les mentions « sans… » sont même interdites par l’ARPP en France (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité). Elles sont le premier facteur de ce que l’on appelle le marketing de la peur. « Sans… » fait penser que tous les produits qui contiennent le produit dénigré sont mauvais. Or le dénigrement, en publicité, est interdit. Malheureusement, encore beaucoup de marques y ont recours et ce, malgré cette interdiction. 

La clean beauty entretient donc le marketing de la peur.

Avant d’aller plus loin, il me faudra donc un peu mieux vous expliquer le principe du marketing de la peur. Celui-ci repose sur le fait de vendre en insufflant la peur. Par exemple, vous vendre tel produit avec l’argument « sans silicone » suggère que les silicones sont mauvais. Or les silicones ne sont pas mauvais pour la peau, loin de là. De même, s’auto-proclamer « clean » induit que les autres marques sont sales. Sur quels critères? Quelles régulations? Du vent. Vous allez voir, en parcourant les points suivants, en quoi le marketing de la peur est omniprésent dans la mouvance clean beauty…

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2. Le vocabulaire de l’excès dans la clean beauty est très spécifique.

Vous reconnaîtrez facilement les adeptes ou les marques de clean beauty via l’utilisation répétée de ce type de mots: clean, propre, toxique, 90 à 100% naturel, vert, d’origine naturelle, … Le pire étant sans doute le terme « toxique » utilisé à l’excès. Ici encore, on fait croire que les produits clean beauty sont « non toxiques ». Cela induit que les autres marques sont toxiques. Ou que tel ingrédient est toxique.

On entendra par exemple que les phenoxyethanol est toxique. Or il n’est toxique qu’à doses énormes. On parle de seaux entiers de phenoxyethanol pur à plusieurs reprises sur plusieurs jours d’affilée. Vous pouvez donc bien utiliser toute une routine de produits contenant du phenoxyethanol à maximum 1% sans risquer quoi que ce soit. Et oui, même les produits pour bébé en contiennent et sont sans risque

J’apporterai juste une légère nuance ici en précisant que « sans… » reste autorisé pour les mentions « sans alcool » (pour les bains de bouche par exemple) ou encore « sans parfum ». En effet, le consommateur doit pouvoir repérer d’éventuels produits allergisants par exemple. 

Si vous voulez aller plus en profondeur concernant le vocabulaire, n’hésitez pas à lire l’article de Bonnie à ce sujet d’ailleurs. 

La dose fait le poison.

C’est un principe de base que la clean beauty aime laisser aux oubliettes parce que ça lui foirerait tout son marketing de la peur. Utiliser le mot « toxique » pour du phenoxyéthanol sans prendre en compte le dosage est un non-sens. Le phenoxyethanol n’est pas moins toxique que de l’arsenic, de la ciguë ou même de l’eau. Oui, j’ai bien dit « de l’eau ». Un être humain peut tomber dans le coma après avoir surconsommé une quantité trop importante d’eau. Ils sont pourtant tous « naturels » selon les « critères » de la clean beauty…

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Pour la petite anecdote, j’ai fait mon baptême estudiantin et ai reporté tous mes à-fonds spéciaux (c’est une façon spéciale de boire un verre de bière d’une traite. Par exemple en faisant le poirier) à un même jour au lieu de les étaler pendant ma période de bleusaille.

Malheureusement, le jour dit, j’étais sous anti-douleurs. J’ai donc décidé de les faire à l’eau. Mal m’en a pris… J’ai consommé beaucoup trop d’eau dans un temps limité (une soirée, je n’étais pas chronométrée mais j’ai bien dû boire 3 à 5 litres d’eau sur 4h). Je ne suis pas tombée dans le coma. Je me serais arrêtée avant parce que j’ai commencé à sentir des vertiges, une sensation d’étourderie… J’étais étonnée: mon corps agissait comme si j’étais saoule. Bref: j’ai consommé TROP d’eau. Mon corps ne le supportait pas, l’eau devenait une sorte de poison qu’il commençait à rejeter. J’ai eu une belle gueule de bois le lendemain, sans doute une des pires d’ailleurs. Et énormément de fatigue. 

3. La clean beauty c’est NA-TU-REL!

L’argument de vente number 1! La clean beauty, au contraire des autres marques, c’est naturel. Ici aussi, on fait face à un non sens. Opposer « chimique » (ou « synthétique » d’ailleurs) à naturel n’a absolument aucune logique. 

Je l’ai souvent dit sur les réseaux sociaux mais tout ce qui est naturel est chimique et inversement. Vous mangez, vous digérez: c’est un processus chimique. Même si vous mangez les épinards du jardin super bio de grand-mère. Vous pensez que vos flatulences exceptionnelles sont naturelles? Non, elles sont dues à un processus chimique parce que vous digérez les choux de Bruxelles de Papy. Les plantes font constamment de la photosynthèse: processus chimique aussi. Or, dire que les ingrédients sont 100% d’origine naturelle, vous l’aurez vite compris: c’est idiot. Elles sont aussi là parce qu’elles dépendent d’un éco-système basé sur des procédés chimiques. 

C’est souvent là qu’on me dit: « t’as une formation scientifique pour pouvoir affirmer ça? ». Bein j’ai vu le principe de la photosynthèse en secondaires et même si j’étais une vraie clinche en sciences, j’ai pourtant bien capté que c’était le sujet… du cours de SCIENCES… Des fois, juste faire fonctionner son libre-arbitre correctement, c’est bien aussi. 

Origine naturelle vs. synthétique.

Ici encore, on aime faire croire au consommateur que le synthétique, c’est le mal. Or, il est des fois (et même souvent) plus écologique de reproduire des ingrédients de façon synthétique. En effet, ce qu’exigerait la culture de certaines plantes épuiserait beaucoup trop vite les ressources de la terre. Si l’on prenait la rose par exemple, il est beaucoup plus écologique de reproduire des ingrédients provenant de la rose en laboratoire plutôt que de la cultiver sur 1 continent entier. Sans parler de l’eau nécessaire à cette culture. L’ingrédient reste le même. Il n’est pas plus ou moins irritant ou « dangereux ». Il est par contre, beaucoup plus respectueux du climat. 

Cultiver en pleine terre n’est pas mauvais, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Mais reproduire des ingrédients de façon synthétique ne l’est pas non plus. Tout est dans la mesure.

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4. Les applications beauté si désintéressées. Ou pas.

Le buzz des applications beauté a fortement contribué à ce que la clean beauty prenne sa place dans notre quotidien. On passe d’INCI difficiles à déchiffrer pour le consommateur lambda à des applications qui permettent de scanner et de recevoir une cote selon le degré de toxicité du produit… Sauf que… Il y a quelques petites choses à savoir sur ces fameuses applications si soucieuses de votre bien-être.

Les applications beauté vous vendent quelque chose.

Lorsqu’on vous dit que le produit que vous vouliez tant est « toxique », s’en suit souvent une petite liste d’alternatives. C’est du pur placement de produits. Ces alternatives sont le résultats de contrats entre ces marques et les applications. Ni plus, ni moins. Oui, vous avez téléchargé l’application gratuitement. Mais elle en profite pour vous soumettre à de la publicité. Comment pensez-vous que ces gens gagnent leur vie? Grâce au pouvoir des druides des geeks? Ouais…

Les applications beauté sont souvent conçues par des marketeux.

Alors que vous pensez avoir affaire à des pseudo-experts de la composition INCI, vous avez surtout, face à vous, des diplômés de HEC qui ont juste trouvé un bon filon. La plupart (et je reste prudente mais j’ai bien envie de dire « toutes ») de ces applications est conçue par des gens diplômés en marketing. Pas de scientifique… Aucun formulateur ne cautionnerait ce genre d’applications d’ailleurs. Or, qui est le plus à même d’analyser une composition de produits d’après vous? Un formulateur ou un responsable pub?

L’ingrédient vs. la formule.

Reprenons le cas de ce bon vieux phenoxyethanol. On l’a vu: le phénoxyéthanol dans les cosmétiques est régulé et n’est pas du tout dangereux pour la santé. 

Dans ces applications, on peut donc retrouver bon nombre de produits cotés très négativement car il y a présence de phénoxyéthanol. De un, vous le savez, à la dose connue, ça n’est pas vrai. De deux, on ne juge jamais une formule sur un seul ingrédient. Et c’est bien le problème de ces applications. 

Pour vulgariser cela, prenons une recette et gardons le même postulat. Exagérons les choses comme eux mais à la façon qu’il me chante à moi (ho, ça va dans les deux sens!): « L’huile peut être dangereuse pour la santé » (en soi, c’est pas faux… Si on ne prend pas en compte le « la dose fait le poison ». Mais vu qu’ils s’en foutent, on fera de même le temps de cet exemple). Et bien c’est comme si votre salade était cotée « dangereuse » parce que vous y avez ajouté un filet d’huile d’olive. L’application prendra en compte les ingrédients séparément. Elle ne constatera pas qu’il y a de la laitue, de la tomate, du choux, des épices, de la mangue, de la carotte et du concombre. Houlalala, il y a de l’huile: vous allez mourir! Emballé c’est pesé mais j’en profite pour te suggérer la salade du restaurateur qui m’a grassement payée tiens! 

Les applications beauté et la clean beauty participent au marketing de la peur.

Vous l’avez deviné… En étiquetant injustement un produit comme toxique à cause d’un seul ingrédient pourtant soumis à des réglementations et dont l’absence de risques a été prouvée à plusieurs reprises… On vous fait croire que vous êtes en danger. On insuffle, dans les gestes de votre quotidien, de la peur. Chaque produit utilisé vous semble alors comme une menace.

On parle quand même de simples gestes d’hygiène. Pas d’aller se balader sans aucune connaissance du terrain et sans matériel sur le Mont Blanc. La peur s’immisce dans vos gestes quotidiens et c’est ainsi que vous commencez à vivre dans une peur constante. Mais ça ne fait rien, ça fait vendre… Et vendre, c’est ce qui leur importe vraiment. Votre état de santé leur importe peu, encore moins votre santé mentale. 

5. La clean beauty suit toujours le même schéma.

Vous avez déjà un beau panel de choses à repérer. Il en reste quelques-uns assez faciles à remarquer. 

  • Les marques présentent souvent leur cas personnel en présentant un fondateur et son story-telling. « J’ / Ma soeur/ La voisine ai/ a eu une maladie grave. Les médecins lui ont dit que tel ingrédient présent absolument partout la tuait. J’ai donc développé ma marque sans la présence de cet ingrédient. (Ce sont souvent des acteurs… A titre d’exemple, une marque française commençant par « R » et terminant par « pire » a d’ailleurs été critiquée à plein d’égards, dont celui-ci). 

  • Tout est toujours « appuyé sur des études scientifiques ». Or c’est en effet le cas: UNE. En sciences, afin d’affirmer un fait, une seule étude ne suffit pas. Il en faut plusieurs, effectuées par différents scientifiques, sur différents types de tests, afin d’arriver à une réelle conclusion. Ca prend du temps, nécessite du budget, de la consultation entre scientifiques du monde entier…  Une seule étude ne donnera jamais lieu à une affirmation en sciences. Prendre UNE étude et en profiter pour transformer ça en pluriel, c’est contribuer à de la pure désinformation.

  • Le buzz: la dite étude est populaire parce qu’un journaliste en manque de clics l’a relayée sans rien vérifier auprès d’autres scientifiques. Ca fait boule de neige et BIM. La clean beauty s’en saisit. Parfait pour faire peur aux gens. Sauf qu’entre-temps, la communauté scientifique a pu se pencher dessus et a pu constater que l’étude n’avait pas de valeur (soit pas assez d’échantillon de personnes, soit méthodologie douteuse, etc. ). Sauf qu’à ce moment-là, c’est trop tard, la machine est déjà en route. Les scientifiques ont beau faire des moulinets avec leurs bras, personne ne voit plus que les articles ayant relayé UNE étude finalement bien bidon. 

Quelques autres mythes…

Je vais rapidement passer dessus parce que cet article est déjà fort long…

« Oui mais et le scandale du glyphosate alors?! Les lobbys veulent nous tuer! »

Comparer le domaine de l’agriculture avec l’un des plus régulés en Europe: les cosmétiques, c’est du n’importe quoi aussi. Je ne compare pas une Twingo avec une Porsche: idem ici. De même en prenant en compte le scandale du sang en France: les régulations sont européennes et non françaises. Le principal danger de la clean beauty c’est qu’elle ne remet absolument rien en contexte. Gardez plutôt ça en tête. 

« Les grandes marques veulent se faire du fric sur notre santé ».

Ils veulent plutôt que vous viviez le plus longtemps possible pour continuer à leur faire des couilles en or. Plus il y a de clients, plus ils restent fidèles, plus ils sont contents. 

« Les études sont financées par les grands groupes afin d’abonder en leur sens. »

Les grands groupes ont en effet les budgets afin de financer des études. Ils ont le budget pour faire PLUSIEURS études afin de prouver ce qu’ils avancent. Ce sont aussi eux qui peuvent faire avancer la science à ce niveau et perso, je ne vais pas cracher dessus. De là à ce que ça abonde dans leur sens… J’en viens à mon prochain point. 

« Les gouvernements et les institutions veulent nous tuer! »

Alors je veux bien accepter ce genre d’arguments venant d’un russe qui a failli se faire empoisonner par Poutine mais nous sommes en Europe avec des élus que nous avons choisis via un processus démocratique. A un moment les gars, faut arrêter la mauvaise foi s’il vous plaît…

« Oui mais l’application Mireille, c’est un scientifique qui la gère! »

Oui, c’est un biologiste. Certes, il a des connaissances scientifiques mais il est loin d’être un formulateur. Est-ce que vous demandez à un boucher de vous prélever des filets de poisson? Non. Bein la même chose ici. 

« Oui mais dans 60 millions de consommateurs ils disent que… »:

Allez voir le live de Marie à ce sujet sur Instagram. Pas d’excuse: même si vous n’êtes pas inscrit sur Instagram, vous avez accès aux publications. 

Vous êtes maintenant armés!

Je sais que beaucoup d’amateurs se diront qu’ils savent déjà tout ça mais je pense surtout à ceux qui commencent enfin à douter et à comprendre que tout ça n’est que du marketing basé sur des mensonges et la peur. J’espère surtout que ça vous aidera à peut-être conseiller un ami qui est enclin à lâcher ses tambouilles skincare DIY qui moisissent faute de conservateur de qualité.

Qui suivre pour plus de transparence?

Evidemment, je ne saurais aussi que trop vous suggérer de suivre notamment Marie (voir son blog) sur Instagram, ainsi que Bonnie ( voir son blog ), Dominique (voir son blog) ou encore Jeff ( voir son blog) et Sophie. En anglais, les podcasts de The Eco Well et The Beauty Brains (tous scientifiques dont deux formateurs chez The Beauty Brains) sont des incontournables.

Mon article est déjà fort long et je tiens à préciser qu’on pourrait en fait franchement le rendre encore plus long. J’ai pourtant essayé d’être concise mais le sujet est super vaste. Je pourrais même dériver sur la montée des nationalismes et les anti-vax en restant dans la clean beauty pour tout vous dire! Mais on va rester « sobres » n’est-ce pas! Veuillez donc m’excuser si j’ai effleuré certains points. Ca sera pour une autre fois!

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15 Comments

  1. Leila BOULENOUAR
    20 février 2021 / 12 h 01 min

    Merci pour cet article qui permet de ne plus avaler les couleuvres du marketing clean. Même si maintenant je suis bien informée sur le sujet grâce aux personnes comme Bonnie Cyrille Marie et toi bien sur. J’avoue que je suis moi-même passée par cette phase du conventionnel c’est caca et cancérigène due a la propagande clean je m’obstinais pourtant je constatais bien que les résultats étaient franchement sans intérêts notables maintenant avec ma peau mature je ne pourrais pas me passer ni ACid hyaluronique et autres copains qui font du bien à ma peau et fini les cremes a l’orchidée et aux huiles essentielles je leur préfère celles de la kbeauty. Voila Kim et merci encore

    • Une Fee dans les Etoiles
      Auteur
      20 février 2021 / 22 h 25 min

      Merci pour ce super retour Leila. Et ne t’inquiète pas! Je suis aussi tombée dans les travers de ce discours! Au tout début, il doit bien y avoir déjà 7-8 ans (oui, finalement, ça date déjà la clean beauty). Et j’ai décidé de laisser les articles où j’y faisais allusion. Parce que c’est bien de changer et de ne pas effacer. C’est des erreurs qu’on apprend et il n’y a aucune honte à ça. J’espère bien que d’autres auront cette démarche: admettre qu’on était dans le faux et lever le nez pour avancer avec plus d’infos. C’est le plus important. Et oui, rhaaaaaa la Kbeauty!!!! <3

  2. 20 février 2021 / 18 h 18 min

    Bonjour Kim 🙂
    Je t’ai découvert il y a peu sur instagram et je viens de lire ton article. Je l’ai trouvé hyper intéressant ! Je ne suis pas une grande utilisatrice de soins « naturels ». J’aime tester quand j’en reçois mais je ne vais pas forcément les acheter moi-même.
    Mais c’est vrai que quand je fais des revues sur mon blog sur des soins plus conventionnels, je reçois beaucoup de commentaires (dont certains de blogueuses que j’apprécie beaucoup, ça n’empêche pas ^^) disant « ce n’est pas naturel » ou « je préfère n’utiliser que des soins bio ». Et du coup, il y a eu un moment où limite ça me gênait de parler de soins « normaux » avec des silicones, du phenoxyethanol, des huiles minérales etc. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire.

    Je trouve qu’on nous martèle tellement des idées dans le crâne (à la télé, sur les réseaux etc) qu’on peut se dire que peut-être, les soins normaux sont pas terribles pour la santé et qu’il vaut mieux passer à une routine clean. Et je pense que pour des gens pas forcément très renseignés, ba ils pourraient avoir peur d’utiliser des soins classiques. Et le pompon revient à Yuka avec des tas de gens qui ne jurent que par ça malheureusement. Je le vois tous les jours sur les quelques groupes beauté facebook sur lesquels je suis. Des filles qui jettent carrément des soins car ils sont mal notés…
    J’ai découvert en début d’année quelques comptes skincare, dont toi, Ursus, Cyrille Laurent, Bonnie ou Marie et je connaissais déjà Jeff. Et ma vision des sins a carrément changé depuis que je vous suis. J’apprends tellement, j’ai l’impression de découvrir un nouveau monde lol. D’ailleurs, il va falloir que je refasse une passe sur toutes mes revues soins pour modifier tout ce que j’ai pu dire :p
    En tout cas, merci pour ton article ! Bonne soirée 🙂

    • Une Fee dans les Etoiles
      Auteur
      20 février 2021 / 22 h 31 min

      Coucou Anna! Bienvenue par chez moi alors 🙂
      Oui je vois tout à fait ce que tu veux dire! Tu verras, tu vas vite reprendre confiance en toi. Petit à petit, tu arriveras à répondre (sans t’énerver… Ca, c’est le plus dur en fait ^^) afin de justifier tes choix et d’ensuite éduquer toi aussi tes lecteurs. Après, je ne me jette pas dans la gueule du loup non plus. Je réponds quand on m’interpelle mais les groupes beauté, je les laisse causer entre elles. Faut se garder un peu de santé mentale quand même 😉 Maintenant, des fois, je redirige vers un article de Bonnie ou un live de Marie aussi! Ca permet de répondre sans se casser la nenette ^^
      Maintenant que plus de gens en parlent et sensibilisent à ce sujet, ça permet aussi une meilleure cohésion et plus de sources en cas d’assaut de fanas du clean!
      Et pour ce qui est de changer, why? Y a pas de honte à changer de discours, à évoluer. J’ai 12 ans de blogging, j’ai dit des conneries, je les assume et je les laisse pour que les gens puissent constater: oui, on peut changer, oui, on peut comprendre les choses différemment et s’éduquer. C’est pas grave, c’est la vie!

  3. Karossee
    23 février 2021 / 11 h 04 min

    Article parfait ET drôle comme d’habitude. Ton anecdote sur l’eau, trop fort ! Le pouvoir des druides des geek, jadore ! Et tes expressions belges, le bonheur. Bon j’arrête là ! Et maintenant je vais lite l’article de Bonnie. Et je vais aller voir qui est ce Jerry que je ne connais pas

    • Une Fee dans les Etoiles
      Auteur
      23 février 2021 / 22 h 35 min

      Hahahaha! Alors ravie que ça t’ait plu parce que je sais que tu es déjà en connaissances de cause. Et ça devrait peut-être être un peu barbant de lire quelque chose qu’on sait déjà. Mais si la lecture t’a plu, c’est que j’ai réussi mon coup 🙂

  4. Greyteful_quadra
    24 février 2021 / 15 h 22 min

    On en revient tous j’ai l’impression… Mais on y est tous passés aussi, et c’est aussi ça qui nous permet de rectifier le tir. Combien de personnes m’ont dit en voyant ma peau atopique: mais tu ne mets pas de bio, commence par là!!! Et vlan! des gratouillis par ici, une allergie aux huiles essentielles par là, merci bien! Je me fais maintenant ma propre idée, et je n’écoute que ma peau…
    Merci Kim pour cet article très intéressant que je vais gentiment pousser à mes copines, nièces, collègues qui n’ont pas encore tout saisi 🙂 …

    • Une Fee dans les Etoiles
      Auteur
      27 février 2021 / 21 h 58 min

      Mieux vaut tard que jamais cela dit. Moi aussi le « bio » m’a fait plus de tort que de bien. Dont une belle dermite à l’arrière du crâne qui revient maintenant à chaque fois que je suis stressée. Mais ce qui l’a déclenchée, c’est un shampoing à l’argile et aux huiles essentielles. ARGL…
      C’est en faisant des erreurs qu’on apprend et chacun est sensible à son échelle mais clair que des produits réglementés et conventionnels ne m’ont finalement jamais donné de problèmes sur le long terme comme l’a fait le « naturel ».
      J’espère que ça t’aidera à planter une petite graine chez tes proches en tous cas. Je ne pense pas que les gens seront convaincus en une fois mais si ça peut les aider à au moins, se poser des questions, c’est un peu début! 🙂

  5. Julie
    22 mars 2021 / 17 h 14 min

    Bonjour, je viens de lire ton article avec attention et je vais me permettre une voix un peu dissonante…
    J’ai une peau très exigeante et atopique sur laquelle je ne peux pas appliquer n’importe quoi. C’est en regardant le documentaire « Gel douche, peaux sensibles s’abstenir » diffusé il y a plusieurs années sur France 3 que j’ai commencé à m’intéresser à ce que contenaient les produits cosmétiques et maquillages. J’ai creusé la question avec le livre sur la Slow cosmétique de Julien Kaibec (blogueur pas encore en vogue à l’époque) et le site internet « La vérité sur les cosmétiques ». Et plein d’autres ouvrages et sites.
    Le marketing de la peur, déjà, concerne autant la cosmétique conventionnelle que bio. Je trouve notamment l’argument du « sans » complètement débile, à plus forte raison en cosmétique bio où certains ingrédients sont de fait interdits. A l’inverse, les mentions du type « huile d’amande douce d’origine végétale » vue sur un tube de Nivea crème me font bondir, tout comme la mention « hypoallergénique » qui ne repose sur aucun critères officiels (à moins que cela ait changé).
    Ce qui me gêne, c’est que j’ai l’impression que « clean beauty » = « green beauty ». Certes, il y a des risques allergiques avec l’emploi d’huiles essentielles dans les produits bio, mais la plupart du temps les actifs sont plus doux que ceux utilisés dans la cosmétique conventionnelle. Non, les silicones ne sont pas toxiques (d’ailleurs je n’ai lu ça nulle part sur les sites de green beauty) mais ils forment un film qui peuvent étouffer la peau et provoquer des boutons. Notamment avec les fonds de teint, quand on souffre déjà d’acné, cela ne fait qu’empirer le problème. A l’inverse, en hiver, je recours à des produits d’hygiène qui en contiennent car je recherche justement ce film pour protéger ma peau qui souffre de sécheresse.
    Pour les applis, tu m’apprends quelque chose, je t’en remercie. En revanche, si les associations de consommateurs mélangent parfois sécurité du produit et impact environnemental dans leur notation, elles font appel à des experts et se basent sur la littérature scientifique pour évaluer les produits. Dommage par ailleurs que ton lien sur l’évaluation du phenoxyethanol ne soit plus accessible, mais je t’avoue être circonspecte, car sans tomber dans la théorie du complot, l’industrie cosmétique est puissante et est représentée par des lobbies qui oeuvrent au niveau des commissions européennes.
    Voilà ! 😉

    • Une Fee dans les Etoiles
      Auteur
      30 mars 2021 / 11 h 54 min

      En effet, ils ont bougé d’adresse mais j’ai remis le nouveau lien grâce à toi dans l’article. Tu peux aller le lire.
      Pour les silicones et la peau qui étouffe: la peau ne respire pas. Elle n’est pas pourvue de poumons. Cette histoire de film qui empêche la peau de respirer n’a juste pas de sens. Il peut par contre y avoir des ingrédients comédogènes dans certains produits qui contiennent du silicone et pourraient provoquer ce que tu dis mais ça n’est pas les silicones qui en seront la cause. Il faut toujours regarder une formule et ne pas se focaliser sur un seul ingrédient.
      Concernant le côté « plus doux » des produits dits « green »: plus doux en quoi? Ils ont souvent des conservateurs justement plus irritants pour la peau (l’alcool est beaucoup utilisée). Après, ce n’est pas une compétition entre le conventionnel et le « green » mais il est clair que lorsque quelqu’un a des allergies, il trouvera beaucoup plus de solutions dans la parapharmacie (et donc, le conventionnel) que dans les produits « green ».
      Pour ce qui est des affirmations « sans », tout vient de la tendance « clean beauty » et je déplore que le conventionnel s’y plie, c’est sûr.
      Mais comme tu le dis, ça va dans les deux sens. Cela dit une mention comme « hypoallergénique », comme tu le dis, ne repose sur aucun critère… MAIS, elle ne dénigre pas ni ne tombe dans le marketing de la peur.
      Du marketing, il y en aura toujours et partout. De l’exagération aussi du coup. Mais je n’approuve pas quand ça devient un discours de peur qui ressemble fortement à des discours anti-vax, complotistes et nationalistes. Instaurer un climat de peur dans les gestes du quotidien n’est absolument pas le meilleur moyen. Le meilleur moyen, c’est d’éduquer les gens et ça ne se fait pas en instaurant la peur. Jamais. Pour aucun domaine.
      Et je dénonce les dérives de la clean beauty dans cet article. Malheureusement, ce sont les marques « bio » qui ont commencé cette tendance pour affirmer leur marketing face à des gros groupes. C’est triste d’en arriver là et de ne pas réaliser les dégâts qu’ils font. Mais je ne suis pas « anti-green ». Moi je veux que ça fonctionne avant tout. Et y a moyen de vendre ces produits sans installer un climat anxiogène.

  6. Julie
    14 avril 2021 / 17 h 03 min

    Merci pour ta réponse !

    Je suis d’accord avec toi sur l’usage de l’alcool en tant que conservateur dans les produits bio. Ça se fait beaucoup chez les marques allemandes, et Sanoflore en France. Ma peau ne les supporte pas. Mais heureusement il y a plein d’autres marques bio qui ne l’utilisent pas comme tel.
    Concernant la peau qui respire, on est bien d’accord qu’il s’agit d’une image (quoiqu’un ami professeur agrégé de SVT à qui j’ai posé la question suite à ta réponse m’a appris que la peau participait à 10% de notre respiration). Comme lorsque l’on dit qu’un végétal respire, on parle de poumon vert pour la forêt etc. Oui certaines huiles végétales sont comédogènes mais il semblerait d’après les nombreuses lectures que j’ai pu faire que les huiles minérales et les silicones le sont aussi… Si tu as une source contradictoire là-dessus, je suis preneuse !
    Enfin, j’ai bien lu ton nouveau lien sur le phenoxyethanol, et si je n’ai pas mal compris, la levée de la mention « ne pas utiliser sur le siège d’un enfant de moins de 3 ans » est due… à une intervention des lobbies de l’industrie cosmétique !
    « Cette DPS a fait l’objet d’une requête en référé de la part de la Fédération des industries de la beauté (FEBEA) tendant à sa suspension. Cette requête a été rejetée par le Conseil d’Etat le 21 mai 2019 .
    Cette DPS fait aussi l’objet d’une requête au fond de la part de la Fédération des industries de la beauté (FEBEA) tendant à son annulation. Cette requête est actuellement en cours d’instruction. »
    Voilà voilà…

    • Une Fee dans les Etoiles
      Auteur
      21 avril 2021 / 10 h 51 min

      Alors, j’ai vraiment l’impression que tu ne comprends pas quand je te dis (et je l’ai déjà dit dans mes 2 articles), que je ne suis pas contre les produits dits « bios » ou « naturels » mais bien contre le mode de communication de ces marques qui instaurent une peur infondée vis à vis de la science.
      Ensuite, concernant les silicones, etc. Ainsi que le phénoxyethanol, je te suggère vivement le podcast de The EcoWell et de The Beauty Brains. Ils sont tous scientifiques et formulateurs pour certains. Et ils appuient tous ce que je dis dans mon article et dans mes réponses. De même, je te suggère aussi fortement le compte Instagram de Marie qui est scientifique et experte des réglementations cosmétiques en Europe. Elle a fait plusieurs lives très explicatifs où elle explique le fait que non, on ne va pas empêcher la peau de « respirer » , non le phenoxyethanol aux doses dans les cosmétiques, n’est pas toxique. Le lien vers son compte: https://www.instagram.com/cosmeticsanatomy/
      Finalement, je vais le redire ici: L’Oréal ou n’importe quel gros groupe, n’a absolument aucun intérêt à tuer sa clientèle. Il faudrait peut-être arrêter avec cette parano. Ils veulent nos sous. Ca s’arrête là. Plus on sera nombreux et vivants plus longtemps, plus ça les arrangera.

    • 23 avril 2021 / 0 h 01 min

      Bonjour 🙂 puisqu’on parle de moi j’arrive :p
      Pour éclaircir un peu les choses : les silicones et les huiles ne sont pas comédogènes. Même si les échelles de comédogénicité sont assez obsolètes et que c’est la formule finale qui compte vraiment, pas les ingrédients pris séparément, ils sont notés entre 0 et 1 (donc pas à très peu comédogènes). D’ailleurs les silicones et les huiles minérales sont utilisés en pharmaceutique pour le soin des plaies et des peaux lésées.
      Quand au phenoxyethanol, là encore c’est bien plus complexe. La requête de la FEBEA concerne effectivement la mention que l’ANSM voulait faire ajouter à tout produit contenant du phenoxyethanol « ne pas appliquer sur le siège des enfants de moins de 3 ans » parce qu’admettons qu’écrire ça sur une crème antirides ou une crème amincissante c’est franchement ridicule. L’ANSM a surtout reculé sur la restriction du phenoxyethanol chez les enfants car les experts du SCCS (comité d’experts indépendants de la Commission européenne) qui évalue la sécurité des ingrédients)leur ont montré que leur interprétation de certaines études n’étaient pas correctes.
      Et j’aouterai qu’en fait entre la question du siège des bébés et le visage d’un adulte, ça n’a absolument rien à voir. Pas mal d’ingrédients n’ont rien à faire sur le siège d’un bébé, avec une peau très fragile et des conditions d’occlusion spécifiques, ça ne veut pas dire qu’ils posent un souci chez l’adulte.
      Et oui il y a des discussions entre l’industrie et la CE, heureusement! Et c’est souvent dans le sens où l’industrie apporte de nouvelles données au SCCS, c’est comme ça qu’on avance. Parce qu’en fait quand tu bosses dans un domaine et bien tu connais ton sujet! Et tu peux apporter des informations que les experts n’ont pas forcément. A eux ensuite de faire la part des choses et d’examiner la qualité des dites données.
      Et dans le cas des conservateurs comme le phenoxyethanol on a une autre problématique c’est qu’ils sont là pour assurer la sécurité microbiologique du produit, et qu’on a une liste précise de conservateurs autorisés, et ce n’est pas aussi facile qu’on peut le penser de remplacer un conservateur (et je dis ça ayant vu des collègues gérer une contamination microbienne sur des produits bébés parce qu’on avait viré le phenoxy et ben c’était une galère sans nom).
      A dispo si tu as d’autres questions.

  7. Julie
    21 avril 2021 / 17 h 10 min

    Inutile de t’énerver, je pense être restée très correcte dans mes propos. La notion de marketing de la peur, déjà, ne me parle pas. Non, je n’ai pas l’impression que l’on cherche à effrayer le consommateur quand on utilise la mention « sans ». Dénigrement sous-jacent ? Pourquoi pas. Et mention vue également en cosmétique conventionnelle. Mais de là à dire que l’on cherche à faire trembler le futur acheteur dans les rayons… N’est-ce pas un peu exagéré ? Comparer cela aux discours conspirationnistes, non plus ?
    Qui a dit que le phenoxyethanol tuait ? Pas moi. Mais je ne mettrai jamais ça sur les fesses de mon bébé, à plus forte raison car la mention a été levée sur demande de l’industrie cosmétique et non parce que la science a prouvé son inocuité. Est-ce que ça fait de moi une débile arriérée anti-vaccins ? Ils sont tous à jour, pas de souci de ce côté.
    Est-il possible d’exprimer un point de vue un peu différent sur un blog ou seuls sont appréciés les avis qui vont dans le sens de l’auteur ?
    Enfin, j’irai voir les références que tu m’indiques, même s’il peut y avoir un parti-pris de la part de certains intervenants que tu mentionnes (dont Marie je crois, il me semble avoir commencé à regarder l’une de ses interventions Instagram). Travaillant pour l’industrie cosmétique, il est logique qu’elle la défende, non ? Et en même temps elle est experte dans le domaine, donc c’est compliqué de se faire une opinion qui soit bien-fondée.

    • Une Fee dans les Etoiles
      Auteur
      26 avril 2021 / 11 h 44 min

      Marie a répondu a pas mal de tes questions…
      Il me semble que Julien Kaibeck a aussi créé son label. Les suspicions de partis pris, ça va dans les deux sens non? De même pour les applications dont je parle ou encore le nombre incroyable de marques soit-disant clean créés de toute pièce par des HEC en faisant croire qu’ils ont chopé un cancer à cause de l’aluminium dans les déos (ho cette histoire, elle a tellement été prise et reprise…). Je ne sais pas ce que je peux faire pour toi, très honnêtement. Si tu décides que même lorsque je te donne des scientifiques, professionnels dans leur domaine, ils ne sont pas capables d’avoir de libre arbitre et qu’en plus, tu dis ne pas tendre vers des théories complotistes, c’est le serpent qui se mord la queue et je ne veux pas rentrer dans ce jeu. Quand je vois qu’il y a une marque clean qui ose sortir des soit-disant SPF ne contenant absolument aucun filtre approuvé, qu’ils arrivent à mettre dans leur argument marketing que les huiles végétales, ça protège du soleil, je trouve ça dangereux. Je trouve dangereux de diriger les gens vers des produits qui vont les amener à croire qu’ils sont protégés sous couvert de soucis environnementaux ou de santé. Tout ça via de la totale désinformation et du marketing de la peur. Parce que tu auras beau penser que ça n’existe pas, c’est pourtant bien le mot employé pour ce type de marketing. Et ça n’est même pas moi qui l’ai inventé. Je pense qu’on pourra être d’accord qu’on n’est pas d’accord et tu pourras continuer ton chemin ailleurs.

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