En attendant le printemps… Des EGF.

Ou un monde meilleur? Franchement, qu’est-ce qu’on fout? C’est quoi ce monde d’égoïstes finis qui ne réfléchissent que sur le court-terme, qu’en ne considérant que leur petit nombril si précieux, qui ne se remettent jamais (ou leurs acquis) en question, et qui ne semblent jamais avoir connu le principe de la nuance? Vous l’aurez compris, je ne suis toujours pas de bonne humeur mais quand on m’apprend que mes congés maladie risquent de me coûter ma pension, vous pensez bien que j’ai une haine qui me monte dans le nez contre tous les imbéciles qui ont voté pour une droite d’égo-centrés sans réfléchir. 

Encore heureux qu’on a les cosmétiques pour se réconforter parce qu’à défaut, on pourrait s’auto-flageller de honte que ça ne serait pas du luxe. Mais je laisse ça aux andouilles qui ont favorisé un parti qui laisse rentrer l’extrême-droite chez eux comme si les camps de concentration n’avaient jamais existé. Bougnouls is the new juifs donc ÇA VA! Ils se donnent bonne conscience ainsi mais on espère qu’ils se réveilleront un jour. Ou pas. J’ai encore trop d’espoir. JE SAIS. Comme d’espérer qu’une crème anti-rides donnera les mêmes résultats que des injections de botox? TOUTAFÉ. 

Les EGF chez The Ordinary.

En parlant d’anti-rides, profitons-en pour plonger direct dans le vif du sujet. Vous l’avez peut-être remarqué mais The Ordinary a accueilli un sérum au début du mois de janvier. Je comptais en parler plus tôt mais bon… Le temps de l’essayer… Et puis surtout, Kazoo m’a quittée le jour de la sortie du sérum. Donc j’ai vraiment pas eu la tête à ça. Mais bref: je l’ai et je l’essaie depuis un gros GROS mois maintenant. 

EGF c’est kewaaaa?

A moins d’être enfermé dans une grotte depuis plus de 20 ans, vous avez déjà dû entendre parler des EGF: Epidermal Growth Factor aka « les facteurs de croissance épidermique ».  En gros, ce sont des peptides qui vont donner des ordres aux cellules de la peau. Ici, la solution est dosée à 15% d’EGF, IGF et TGF (oui, toi aussi tu as lu TGIF – Thanks God it’s Friday? ). Ce sont tous des facteurs de croissances naturellement présents dans la peau mais qui, avec l’âge, diminuent. Si on ramène un peu de stock, c’est pas de refus! Ceux-ci cibleront les rides et ridules, la perte d’élasticité de la peau, la texture de la peau, la fermeté de la peau.  

« Mais Kiiiiim! Pourquoi t’as jamais essayé les EGF avant? Ça a l’air super prometteur! » … Je vous vois venir! Tout simplement parce que jusqu’à maintenant, c’était beaucoup trop cher. The Ordinary a pour mérite d’avoir la volonté de rendre les soins accessibles au plus grand nombre: ici, ils y sont allés franco et je ne vais pas chicaner: je prends. 

Mon expérience du Solution GF 15%

Le premier élément qui m’a séduite dans la Solution GF 15%, c’est sa texture. Elle est fine, presque aussi fine que de l’eau. Pas de couleur, transparent et pur: parfait pour la peau grasse et/ou pour du layering. Même si ça s’améliore, vous savez que les produits estampillés « anti-age » sont souvent très riches, trop nourrissants et donc, souvent, gras. Ici, pas du tout! Et puisqu’il est si fin, il pénètre très facilement. Les jours de canicule, je pourrai encore l’utiliser! Oui, je pense déjà à ça. 

En termes de résultats, je n’ai par contre, rien vu de très probant. Dominique a plus de retour que moi d’ailleurs. Mais j’ai plusieurs explications… A savoir, la première, la plus importante: il faut arrêter d’espérer des miracles des cosmétiques. Ils sont surtout réellement efficaces en préventif. La seconde: j’ai vécu la pire année et là, un mois des plus éprouvants. Vraiment, je m’attendais à me choper un sale coup de vieux, surtout au niveau des bajoues. Une fois dans la quarantaine, ce sont les coups de la vie qui laissent bien souvent des traces. Or, ici, je n’ai rien pour l’instant. Et ça, je suis certaine que je peux l’attribuer à une belle routine dont fait partie la Solution GF 15%. A 16,40€ les 30ml, guys, vous pouvez en fait être certains qu’il y aura toujours une réserve chez moi AU CAS OÚ (ne rigolez pas. Si ça n’est pas une 3e guerre mondiale, ça sera la fin de l’Humanité ou un crétin qui arrivera à transmettre un nouveau virus…). 

Série au passage.

Et puis pour passer du coq à l’âne (cette expression me fait toujours sourire), j’avais envie de terminer avec une série: Yellowstone. Dans le fin fond du Missouri, la famille de John Dutton (incarné par Kevin Costner), grand propriétaire terrien, se bat pour garder ses terres. Nous sommes plongés dans l’Amérique profonde où énormément de conflits de société se mélangent (féminisme-patriarcat, colonisation-indiens, moyens, pouvoir, agriculture…) sur fond d’un joli mélange de gros riches aux Santiags et de ploucs. 

Kevin Costner irradie en vieux cowboy sexy, Kelly Reilly crève l’écran (pour moi, c’est même elle le personnage principal) et on découvre d’autres acteurs très bons. Au départ, la série a des airs de Succession dans le sens où il est impossible de s’attacher à un personnage: ils ont tous quelque chose à se reprocher. Elle donne l’impression de dépeindre une Amérique idolâtrée pour les mauvaises raisons et le capitalisme s’en prend quand même plein dans la figure. Je suis à la 4e saison et je commence à me demander si la série n’a pas définitivement tourné conservatrice finalement. Mais en tous cas, au début, c’est une sorte d’exposition du conservatisme dans toutes ses dérives. 

Le gros plus: on découvre l’Amérique rurale, celle des vallées et du western (vraiment, littéralement). La série la rend magnifique et confère beaucoup d’affection à ses pèquenots. Bon ok, ils votent sans doute Trump, ils ont sans doute déjà tué un gars trop foncé ou une ex trop hystérique mais ils sont touchants. 

Ceci clôture l’article. Je suis maintenant persuadée qu’un petit mélange de tout m’est bénéfique. Je crois que je n’avais plus été aussi régulière depuis au moins un an. Mon dernier article date enfin d’il y a une petite semaine. J’ai plus facile, j’aime mieux quand les cosmétiques ne prennent pas toute la place, j’aime parler d’autre chose et, définitivement, j’adore râler.