Février spleen et protection solaire.

Nous sommes enfin sortis de janvier et les gens qui ont fini leur tournée minérale de janvier peuvent se convaincre qu’ils ne sont pas alcooliques les 11 mois restant de l’année. Youpie. Moins de morts sur les routes? NOPE. Encore quelque chose de « tendance » d’une mauvaise foi crasse. Vous l’aurez compris… Je ne suis pas d’humeur joyeuse. Mais qui l’est, en plein cœur de l’hiver? Hormis le fait que les jours rallongent doucement, qui arrive à apprécier ce moment où tout est mort/dort? Vraiment, pas moi.

La newsletter me manque. Depuis longtemps en fait. Et je pense que, tant que maintenant, je continuerai ce que j’ai dit dans mon dernier article: j’écrirai un peu plus comme je le faisais avant. Je n’ai pas la force ni le temps de revenir à une newsletter régulière. Donc ça me permettra de la distiller ici en attendant (je ne sais pas « en attendant » quoi…). 

Le charme des salles sombres.

Vers septembre, je me suis dit que j’avais envie de retourner au cinéma. Je voulais essayer de dégager du temps pour ça. Puis, ça s’est évidemment noyé dans le rush de la rentrée ensuite, de l’automne… Je me suis fait ma fracture aussi… Bref, c’est finalement vers décembre que j’ai pu un peu mieux revenir sur cette idée. Depuis, je suis allée voir The Substance, Nosferatu et The Room Next Door. Sur les 3 films, j’en ai vu 2 seule et j’ai adoré. Prendre du temps pour moi, éteindre complètement mon gsm, expirer quand la lumière s’éteint et ne pas m’inquiéter du reste du monde jusqu’à ce qu’elle se rallume. Les 3 films valaient le détour aussi. Je n’ai vraiment pas été déçue. En tous cas, mon idée était bonne et je vais continuer. Peut-être que je parlerai des films ici au fur et à mesure que je les vois. Je ne me revendique absolument pas fine critique ciné, loin de là. Ça sera sans doute très bref.

Les 2 protections solaires de chez Niche Beauty Lab.

Ça fait un moment que je les ai et je n’avais pas encore eu le temps d’en parler ici: le Invisible et le Lightweigt Sunscreen de chez Niche Beauty Lab. Deux protections solaires de ville « made in Spain », le même pays qui a quand même pondu ISDIN. Ils sont très populaires et sont d’ailleurs souvent en rupture de stock. Pas étonnant: ils sont légers, faciles à appliquer et à 19,95€ les 100ml , ils devaient avoir du succès ou la race humaine était encore plus bête que je ne l’imaginais. L’extrême-droite arrive à des niveaux de pouvoir jamais vus depuis la 2e guerre mondiale, il ne manquerait plus qu’on soit assez idiots que pour ne pas comprendre l’intérêt d’une protection solaire en anti-âge. Ho wait… 

Le Invisible Sunscreen SPF50+ Niche BeautyLab.

Texture gel et légère, le Invisible Sunscreen est une protection solaire 50 UVB-UVA, PA++++. Elle est enrichie avec un antioxydant dérivé de vitamine C (vitamine C Tetra ), des céramides, des filtres chimiques et des silicones qui l’aident sans doute à mieux se comporter sur la peau. C’est un peu une sorte de SVR Blur gel mais en réussi: pas de parfum et beaucoup plus légère. 

Il faudra néanmoins composer avec ce qui vient avant ou après: la présence importante de silicones peut amener à des conflits de textures. J’ai déjà eu le cas, plusieurs fois. Donc j’ai réussi à couper court: quand je l’utilise, je ne mets pas de crème hydratante. Ma routine complète est là mais je termine direct avec le solaire et c’est bon. Pas de peluche! Si vous ne connaissez pas les silicones, vous pourriez croire que ça laisse une couche de gras mais loin de là: ce sont justement les silicones. Ils forment une sorte de couche qui se trouve aussi être une excellente base de maquillage. Et, en tous cas sur moi, ça ne fait pas briller la zone T. 

Lightweight Sunscreen SPF50 +

Pour le « Lightweight », NicheBeauty a voulu créer une protection solaire plutôt crémeuse. On reste dans la texture très légère cela dit. La marque semble avoir compris qu’un bon solaire est un solaire qui est agréable à porter et vers lequel on reviendra volontiers. 

Par contre, ici, la formulation est plus complète dans le sens où on y trouve plus d’anti-oxydants ((glycoin, extrait d’acide folique fermenté), d’hydratants ( glycérine, acide hyaluronique , complexe de céramides), d’actifs apaisants (ectoïne, beta-glucan, allantoine …) ainsi que quelques peptides. 

À priori, il a tout pour plaire… MAIS, je suis décidément maudite des laits solaires: en voilà encore un qui, comme le Vichy, me donne cette sensation de mini grains qui m’irritent la peau. J’ai littéralement l’impression d’avoir un exfoliant mécanique. Je n’ai pas eu ça au début cela dit. J’ai d’abord eu cette sensation « à l’occasion ». J’ai d’ailleurs cru que c’était peut-être un conflit de formules entre lui et ma crème de jour. Ça a ensuite été de plus en plus fréquent pour devenir systématique, avec ou sans crème de jour. Et ça m’agace fortement. 

Donc, par dépit, ma préférence va au Invisible. Mais vraiment parce que j’aimerais bien que le Lightweight ne tourne pas en un exfoliant du début des années 90… 

La vie…

Cela fait maintenant un mois que Kazoo est parti et j’ai l’impression que c’était hier. L’euthanasie et la fin de vie, c’est en fait très traumatisant, en plus du deuil à faire. Et ces derniers moments, ces derniers jours, ces derniers instants, me reviennent souvent en flash et ça fait mal. Toute cette douleur et tout ce que j’aurais aimé faire différemment… Au-delà de son absence, déjà douloureuse, ces moments-là, vécus aussi dans l’exigence de la société (impossibilité de prendre congé quand je veux, ne pas pouvoir rester avec lui sa dernière journée…) sont juste infâmes en fait. 

Donc j’essaie de me concentrer sur 2 gros projets qui vont me prendre des mois à mettre en place. Je ne vais pas tout vous dire de suite mais j’en parlerai ici et sur les réseaux par bribes, quand ça sera pertinent. Dans un premier temps, ils requièrent que je me serre fameusement la ceinture pendant plusieurs mois. Ça a déjà commencé ce mois et … Nous sommes les 9: je suis à la dèche! Vive la vie de proprio seule… Mais croisons les doigts pour que je n’aie pas de pépins et que je puisse continuer. Je pense que les 2 vous intéresseront. Non, ça n’a rien à voir avec la beauté. Oui, je crois vraiment que vous serez très enjoués à suivre tout ça. En attendant, j’ai décidé que vous alliez devoir me supporter longtemps à me plaindre de vivre une vie d’éternelle fauchée. Je n’étais déjà pas extrêmement dépensière mais là, on parle de quelques très rares extras sur le mois et puis ziiiip! FINITO!

C’est tout pour aujourd’hui. J’espère que vous aurez apprécié que je ponctue mon article avec l’évolution de mon gigantesque amaryllis qui a fleuri ce week-end. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si grand quand je l’avais acheté en décembre. Là, il fait un bon gros mètre de hauteur. Je croise les doigts pour que les 2 tiges tiennent. Mais c’est un réel plaisir à voir. Il égaie joliment ma salle à manger et cet hiver déprimant. On fait avec les petites choses comme on peut…