Les dérivés de vitamine C: on les nie?

Pourquoi utiliserait-on des dérivés de vitamine C alors qu’elle existe sous sa forme pure? C’est vrai ça! Pourquoi irait-on s’ennuyer avec le petit peuple alors qu’on a une place à la cour me direz vous. Et je comprends bien qu’on puisse se poser la question. Je comprends. Pendant 1/4 de seconde. Parce que si on y réfléchit bien, penser ainsi, c’est penser de façon étriquée. Les dérivés, c’est arrêter de se regarder le nombril et voir le monde sous un spectre plus large. Oui oui! Même en cosmétiques, on peut élargir sa vision des choses. Kewa? Mais si, on va faire de la philosophie/ sociologie ou juste un lancement de débat à la Pivot sur un blog beauté! Enfin, pas tant que ça. Mais un peu quand même!

La course à la performance: le début du problème.

On y a cru avec le covid: l’autre monde. Les gens consommeront différemment, la performance dans tous les domaines sera mise de côté. On privilégiera le bien-être avant tout. Tin-Tin! Tout le monde est retombé dans ses bons vieux travers et les influenceurs avec! Si un produit existe, il doit nécessairement apporter le plus d’exigences, de performance au consommateur! Si tu raques, tu veux la BMW avec laquelle tu peux faire du 500km/h sur l’autoroute! 

Sauf que, et c’est sans doute aussi pour ça qu’on voit de plus en plus le vernis s’écailler sur le capitalisme: non, une performance à tout prix n’est pas nécessairement le mieux. Et non, un mode de pensée ou de fonctionner ne convient pas à absolument tout le monde. C’est pour ça que les alternatives existent et encore heureux! Et puis franchement, moi, quand j’achète une voiture, je veux surtout qu’elle m’amène d’un point A à un point B…

Et bien, c’est la même chose en skincare! Tout le monde ne supporte pas tout parce que tout simplement, nous n’avons pas tous la même peau. Pas besoin d’être un as en sciences pour comprendre ça. Juste penser aux autres au lieu de son nombril, c’est bien aussi. 

La vitamine C, ça fonctionne comment?

Même si la démarche n’est pas la même, on pourrait un peu assimiler ça au fonctionnement des rétinoïdes. C’est à dire que, au plus c’est pur, au moins la peau aura besoin de faire un travail de conversion, au plus ça sera « efficace ». Avec les rétinoïdes, il est fortement recommandé de commencer avec des concentrations peu élevées. Les dérivés sont d’ailleurs un très bon marche-pieds pour les débutants. Tout simplement parce qu’ils sont beaucoup moins irritants et qu’il faudra ensuite adapter son évolution à comment notre peau réagit.  

Avec la vitamine C, on parle beaucoup moins de tout ça parce que beaucoup plus de gens la tolèrent pure. Une belle majorité peut donc se lancer à corps perdu sur une vitamine C à 15% qui saura donner de l’éclat dès les premiers mois d’utilisation et ce, sans aucun souci! Si vous faites partie de ces gens, sachez-le: je vous jalouse. 

Les dérivés de vitamine C: la solution pour les peaux sensibles.

Oui parce que je ne tolère pas la vitamine C pure. Avec Dominique, on en a parlé assez souvent dans notre podcast d’ailleurs. Lui, c’est une peau rouge et douloureuse. Moi, ça sera des chtars à des endroits incongrus et des points noirs comme jamais. Mais l’un comme l’autre, alors qu’on avait pu constater les bénéfices sur l’éclat du teint, on a dû s’y résoudre. On aime la vitamine C, c’est elle qui ne nous aime pas!

Mais alors? Que fait-on? Doit-on réellement faire le deuil de ce bel éclat que la vitamine C pouvait nous fournir? Sommes-nous obligés de nous priver totalement de cet actif? C’est là que les dérivés prennent tout leur sens. En effet, si on ne tolère pas la vitamine C, on pourrait au moins bénéficier d’un peu de ses bienfaits sans forcément devoir rattraper une peau en chantier pour autant. 

La C5 Super Booster hydratante de Paula’s Choice.

Alors évidemment, quand Paula’s Choice a sorti sa crème hydratante C5 Super Boost avec un dérivé de vitamine C, j’étais aux anges! Ici, c’est le 3-0 Ethyl Ascorbic Acid qui est utilisé. Son avantage? Il est sans doute l’une des formes les plus stables de vitamine C. Ça reste donc un très bel anti-oxydant qui saura aussi contribuer à l’éclat du teint. Il lui faudra juste un peu plus de temps pour agir si on devait le comparer à la vitamine C pure. Ça sera sans doute aussi moins fulgurant. Mais franchement, en complétant avec une routine du soir où j’alterne retinol et acides, j’ai déjà bien bon ainsi!

La formule du C5 Super Boost Moisturizer (et quels dérivés de vitamine C?):

Comme pour toutes les formules chez Paula’s Choice, le C5 Boost offre quelque chose de plus que complet. En effet, on y retrouvera aussi un peptide (aide à la production de collagène) ainsi que de l’acide hyaluronique et du squalène. Du côté des anti-oxydants, hormis le 3-0 Ethyl Ascorbic Acid, il y aussi de l’Ascorbic glucoside (un autre dérivé de vitamine C), de la vitamine E et de l’extrait de romarin (anti-oxydant, anti-inflammatoire).

Et en texture?

Ma peau mixte à grasse a, encore ici, été conquise! Pour une fois, le produit n’est pas une texture huileuse! Même si ma peau peut gérer certaines huiles, je préfère les crèmes légères. Et c’est bingo ici! La crème est très légère et convient parfaitement à ma peau! Elle s’applique facilement et pénètre assez rapidement. Pour moi, c’est juste parfait! Alors qu’on est au plein coeur de l’hiver, c’est le genre de crème qui saura aussi parfaitement me convenir en été. C’est un réel plaisir à utiliser et même si un léger parfum s’en dégage, il n’est pas entêtant et sait se faire oublier après 2 minutes. 

Le C5 Super Boost Vitamin C Eye Cream.

Ici encore, j’ai eu l’impression que Paula lisait dans mes pensées! J’ai remarqué que j’avais des cernes plus marquées ces derniers mois. Les 40 ans ont désormais frappé à ma porte et ma peau me le fait bien sentir… L’idéal aurait été un sérum pour les yeux avec de quoi limiter la casse et amener un peu d’éclat. Hop! Paula balance un contour des yeux à la vitamine C!

On y retrouve les mêmes actifs phare que dans la crème hydratante avec un soupçon de glycérine en plus. Ho je ne vais pas chipoter vous savez! Si ça hydrate, moi, je prends! Sa texture est tout aussi agréable puisque le flacon délivre quelque chose de très léger. Elle sait pénétrer rapidement en laissant, comme son grand frère, la peau très confortable! Si vous aimez les contours des yeux plus riches, il faudra sans doute compléter par contre. Mais moi, tant que maintenant, elle me va très bien! 

Au final: Mais oui qu’on aime les dérivés de vitamine C!

Je suis absolument ravie de ces 2 produits! Aucune irritation à l’horizon et je peux enfin un peu profiter des bienfaits de la vitamine C. Les textures, c’est vraiment la cerise sur le gâteau. Très honnêtement, je m’attendais à quelque chose de lourd et gras. Ça n’est pas du tout le cas ici! 

Alors oui, j’avais adoré le C15 Super Booster (voir ma revue ICI ). C’était un sérum dont j’ai pu constater les bienfaits sur l’éclat de mon teint. Mais j’ai bien dû me faire à l’idée, quelques mois plus tard, que ça n’irait pas sur le long terme. En conclusion, en sortant ces 2 produits, j’ai presque l’impression que Paula a entendu mes lamentations et y a répondu. Il faut de tout pour faire un monde finalement. Et c’est bien mieux ainsi!

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