C’est une question qui revient souvent: « Comment consommer en beauté? ». Ne serait-ce aussi que de moi à moi. Il y a 10 ans, les influenceurs n’existaient même pas. Aujourd’hui, en plus de la presse papier, nous sommes constamment matraqués par des appels à l’achat. Or, en beauté, lorsqu’on ne se place pas spécialement du côté écolo de la force, ça peut vite devenir l’anarchie. J’ai toujours aimé me faire plaisir, que ça soit en beauté ou ailleurs. Mais je garde une réalité en tête qui me permet de rester raisonnable. J’avais déjà abordé le sujet de la communication marketing en beauté, je vais aujourd’hui un peu mieux vous expliquer comment j’aborde ma consommation en beauté.
Le terme « slow consommation »…
De façon générale, j’ai toujours détesté ce terme! Tout simplement parce que je ne m’y retrouve pas. Et désolée si ça peut en vexer certains mais j’ai toujours pensé que ce terme avait été inventé par des gens capricieux et incontrôlables. Leur solution, c’est de passer d’un extrême à l’autre: de consommer à outrance à ne presque rien consommer. Et vous savez comme je déteste les extrêmes…
Ma consommation:
J’ai toujours été raisonnable. Depuis très jeune, j’ai appris ce qu’était la valeur des choses et la valeur du travail. Je ne prends aussi jamais rien pour acquis. Un divorce de parents à mes 18 ans qui a impacté toutes les années qui ont précédé mon départ du nid et je suis partie en étant prévoyante et indépendante. J’ai des priorités des plus barbantes (réparer une porte, financer une chaudière, penser au toit) mais elles sont bien réelles. Je veux pouvoir m’endormir chaque soir dans un logement qui ne me pose pas de problème majeur. Oui, je sais, je ne fais pas rêver.
Vous pensez donc bien que tout ce qui est chaussures, fringues et beauté, ça vient en second chez moi. C’est de l’extra. Je me dois d’avoir des priorités. Quand j’achète, je n’achète que ce dont j’ai besoin. Avec quelques petits caprices à l’occasion mais ça devient de plus en plus rare. Je n’aime pas avoir plein de produits dont je ne saurai quoi faire et ça n’a pas de sens de toute façon. Donc je cible, de mieux en mieux. Je l’ai toujours fait. En fait, par moments, je me dis que je devrais même apprendre à mieux me faire plaisir hahahaha! Non, c’est de la mauvaise foi, je mentais là.
Et l’achat à crédit?
J’ai une règle très claire en ce qui concerne le crédit. Il ne sert qu’à deux choses: l’achat d’un bien immobilier et l’achat d’une voiture. Avec l’évolution d’internet, j’ai dû demander une carte de crédit mais uniquement pour les sites qui ne proposent que ce moyen de paiement et toujours en allant vérifier mon compte courant AVANT. Il est aussi désormais possible d’alimenter des cartes expressément conçues pour les achats sur internet ou bien même, un compte PayPal histoire de contourner l’utilisation de la carte de crédit.
Je vais sans doute vous paraître rabat-joie au possible mais la beauté, ce n’est vraiment pas du nécessaire. Ces achats doivent se faire, autant que possible, via mon compte courant. Je n’achète que si j’ai des sous pour me le permettre. Et même si quelques fois, j’ai dû laisser tomber de belles éditions limitées avec beaucoup de frustration, ça a toujours été sans aucun regret. Je préfère m’endormir sereine qu’avec la boule au ventre parce que je ne sais pas payer ma facture d’eau. Et ça n’est pas une palette ou un soin à 120€ qui pourront me la payer de toute façon.
Terminer ses produits:
C’est un point qui m’importe aussi beaucoup: terminer ses produits. A moins que je ne réalise qu’une crème ne me plaît plus du tout (souvent à cause du parfum) ou que je réagis très mal à une formulation, je termine tout avant d’en commencer des nouveaux. Par moments, je file le reste à la mozer mais là encore, uniquement si elle en a besoin. Le but n’est pas de la surcharger pour me décharger. Ca n’a aucun sens.
Je déteste le gâchis, je déteste aussi avoir 3 pots d’un même hydratant entamés. Ca ne sert à rien et la date de péremption va m’obliger à les jeter tous les 3 en même temps au lieu de les faire durer sur la longueur. Il en va de même pour les mascaras (6 mois de durée de vie une fois ouverts): je n’en ai qu’un ouvert à la fois.
Tout d’abord, ça permet de mieux anticiper ses achats. Ensuite, on apprend à mieux connaître sa peau et arriver à cibler quel serait le produit « problème » éventuel. On fonctionne aussi avec une meilleure hygiène (moins de pots ouverts exposés à l’air). A partir de là, déjà, il est possible de mieux entrevoir et anticiper sa consommation. Ca n’est pas très difficile, voyez vos produits de beauté comme votre frigo! Avoir 3 pots de Philadelphia ouverts alors que vous n’êtes qu’une seule personne à en profiter, ça vous garantit de devoir en jeter au moins 2 à peine entamés (même s’ils ont des saveurs différentes oui). C’est la même chose avec les produits de beauté! Si vous arrivez à concevoir ceci, vous arriverez aussi à mieux comprendre comment consommer en beauté.
Consommer en beauté: tous au drugstore?
C’est facile non? On peut aussi tous aller au drugstore, ne prendre que des marques pas cher et on aura une pléthore de blush et de palettes à faire pâlir d’envie les collections des plus grands make-up artists! OU PAS. Je ne suis absolument pas contre les marques de drugstore, loin de là, mais elles ne sont pas toutes gage de qualité. Et est-ce qu’on veut de la qualité? Oui, bien sûr! Puisque qualité est synonyme d’investissement rentable! Mais c’est quoi la qualité en beauté nom di dju!?
Drugstore ou luxe?
Est-ce qu’on a une garantie de qualité si l’on n’achète uniquement des produits de luxe? Achète-t-on forcément de la mauvaise qualité si on se limite aux produits de drugstore? Ni l’un ni l’autre! Si vous regardez le make-up kit d’un maquilleur pro, il aura du Dior mélangé avec du bon gros l’Oréal, Bourjois et Nars. Ca part dans tous les sens! C’est un peu ce qui est déroutant en beauté plus que dans d’autres domaines: on peut avoir de la qualité ou de la daube absolument n’importe où!
Comment on s’y retrouve pour consommer en beauté alors?
Les blogueurs et Youtubeurs:
On peut en dire tout le mal qu’on veut parce que « TOUS DES VENDUS! », ils restent la meilleure source et en plus, elle est gratuite! Quant au problèmes des « influenceurs » vendus, c’est à vous de calibrer ce que vous décidez de suivre. Je reçois des produits régulièrement mais vous savez tous que je ne parle que de ceux que j’ai aimés. Vous savez aussi que j’achète régulièrement. Vous me connaissez assez pour savoir comment je fonctionne et voir si ça s’aligne avec vos valeurs. L’important sera donc de suivre les personnes les plus transparentes possible. C’est déjà un gage d’honnêteté et ça ne se trouve pas à tous les coins de rue. Malheureusement.
Variez ses sources!
C’est un non-sens absolu de ne suivre qu’une personne. Même si celle-ci est suivie par des milliers de personnes. Suivre aveuglément les recommandations d’une seule personne, surtout en beauté, c’est juste faire le mouton idiot et se mettre des oeillères. De plus, absolument personne n’est universel, encore moins parfait. J’ai moi-même écrit et dit des sottises dans le passé et je vais sans doute encore en faire. Même Caroline Hirons, la grande prêtresse du soin chez les anglophones, s’est déjà plantée!
Variez! Plus vous suivrez de personnes de qualité, plus votre regard sur vos prochains achats seront éclairés. De même, une fois que vous aurez soigneusement sélectionné (ou éliminé) ceux que vous suivez, vous saurez que si un même produit est mentionné 6 à 7 fois sur 10 personnes, c’est qu’il mérite peut-être votre attention.
Concrètement, on consomme comment notre beauté?
Autant dans le make-up et le soin, comme je l’ai dit, il faut fouiller. Trouver ses repères…
Aucune marque n’a d’exclusivité!
J’entends souvent « j’ai été déçue par le mascara de la marque X, je n’achèterai plus chez eux! ». « Mon soin bien cher de la marque Y ne fait absolument rien! Elle a pourtant si bonne réputation! ». Une marque, c’est un peu comme un être humain: ça n’est pas parfait. Accorder tout son amour (et son argent) à uniquement une marque, c’est un non-sens aussi. J’aime certaines marques parce qu’elles ont de superbes fonds de teint, d’autres parce qu’elles pondent à chaque fois des palettes de qualité, etc. Je le dis toujours: je suis loyale dans beaucoup de domaines… Mais en beauté, je suis la pire des infidèles, et vous devriez aussi.
Concrètement, quelle marque pour quoi?
CONSOMMER EN BEAUTÉ: Make-up.
C’est un peu dur de faire une liste parce qu’une fois encore, il suffit d’un changement d’équipe et tout bouge! Mais en make-up, je vais piocher un peu partout.
Lancôme pour les fonds de teint, rouges à lèvres et mascaras, Bourjois pour les fonds de teint (quand ils ont ma teinte…), L’Oréal pour les rouges à lèvres et les produits sourcils, Anastasia Beverly Hills pour leurs sublimes palettes, Urban Decay pour les Glide On Pencils et dès que je veux des tonalités pailletées et des finis plus spécifiques, Max Factor pour les blushs, Essence pour les produits de base ongles et leur crayon noir, Kiko et NYX pour tout ce qui est un peu spécial et dans lequel je ne veux pas investir (paillettes, crayons blancs, couleurs vives, etc. ), Hourglass pour leurs poudres cher mais divines. Evidemment, il y a aussi MAC et Make-Up Forever qui sont des marques pro accessibles au tout public. Mais là encore, ça dépendra de beaucoup. Les fonds de teint MAC s’oxydent presque tous sur moi. Mais j’adore leurs fards à paupières!
De façon générale, en drugstore surtout, regardez les testeurs. Je déteste les palettes de poudres Make-Up Revolution par exemple. De prime abord, les blush ont l’air de jolis dupes de Hourglass mais ils sont trop poudreux, mal pigmentés, ne s’estompent pas bien. Même en étant déjà un peu plus habituée que des novices, ça me lourde. Ca se travaille très mal. Pigmentation ne veut pas nécessairement dire « bonne qualité ». L’essentiel, c’est que le produit sache s’estomper et se fondre correctement sur votre visage. Avec les blush de chez Make-Up Revolution, le clown attend au coin de la rue… Remarquez, ça ira très bien pour le carnaval.
CONSOMMER EN BEAUTÉ: soins.
Là je suis aussi infidèle mais il y a une constance un peu plus présente.
Je me garde toujours les marques de pharmacie (Avène, La Roche-Posay, SVR, Ducray, Cerave…) sous le coude lorsque j’ai besoin d’un bon basique (un hydratant, un nettoyant corps). Sinon, j’ai tendance à fuir comme la peste toutes les marques de luxe. Il y a certes quelques exceptions, mais de façon générale, elles sont inutilement cher pour des produits avec beaucoup de vent. Dior ou Chanel ont des gammes de soins mais à des prix excessifs qui ne valent vraiment pas le détour. Sisley a du bon mais les prix encore, sont exorbitants.
Je préfère amplement investir dans des marques de soins de niche . Elles sont généralement bien mieux foutues et proposent plus d’innovations (en termes de packaging comme en termes de formulations). Je ne sais pas si on peut considérer Paula’s Choice comme une marque de niche mais elle a toute mon attention. J’ai rarement été déçue des produits, ils sont conçus pour être les moins irritants possible et sont toujours très efficaces.
De même – vous avez dû le voir venir celui-là – les marques asiatiques, sont souvent assez bonnes et avec des prix très abordables. Purito propose une large gamme qui va jusqu’aux SPF d’ailleurs. Iunik a aussi de belles pépites! De façon générale, elles sont aussi plus innovantes. Alors pourquoi s’emmerder avec un même sérum bien cher quand on peut se faire du layering plus complet pour le prix de ce sérum? Faut varier sa routine comme son assiette! C’est tellement plus sain sympa!
Finalement, vous connaissez mon aversion pour les marques « clean ». Et ça peut aussi servir votre portefeuille. Plus leur discours sera agressif, plus ils ont de fortes chances de s’intéresser à votre bourse plutôt qu’au bien-être de votre peau. Restez avertis, ne vous laissez pas avoir par des discours moralisateurs et culpabilisants, surtout si c’est pour vous vendre quelque chose.
Le cas spécial: The Ordinary.
Alors eux, ils ont droit à une section totalement à part! The Ordinary, ça n’est pas la même chose qu’un soin « anti-âge » chez Sephora. The Ordinary a révolutionné le monde de la cosmétique, non pas uniquement grâce à ses prix abordables mais aussi grâce à sa simplicité. Chaque petite fiole contient un à maximum 2 ingrédients actifs. Au lieu de proposer une énième gamme compliquée à la communication somnolente, ils ont pris le parti de « fragmenter » le soin. En plus, ils ont réussi à amener les consommateurs à s’éduquer via leur marque. Et ça, c’était vraiment pas gagné.
Alors oui, « simplicité » à ses limites puisqu’on rentre dans l’explication des ingrédients actifs et qu’il faut se pencher dessus un peu plus longtemps que sur la lecture d’un slogan publicitaire. Merde! Faut travailler! Mérite ton AHA et ton BHA chérie!
Les petits prix s’expliquent aussi par ça: la concentration d’ingrédients actifs reste assez raisonnable et on n’a pas une composition dite élégante. C’est du basique de chez basique. A nous de coupler les produits entre eux selon nos besoins. Mais au moins, quand on est à la dèche, il y a moyen de se faire une petite routine pour empêcher notre peau de tomber en lambeaux. Par la même occasion, on en apprend plus sur les soins et les besoins de notre peau. Finalement, on n’y achète pas « le soin miracle anti-rides » mais bien du « Lactic Acid 10% + HA ». En gros, on achète ce qu’on lit. Alleluia.
Consommer en beauté: Et les dupes?
Alors là il faut faire une différence. Le mot « dupe » est souvent utilisé un peu dans tous les sens. Il y a pourtant une différence entre une copie et un « dupe ».
Une copie pure et dure est illégale. C’est la reproduction trait pour trait d’un produit. Du packaging aux couleurs, vous pourriez vous y méprendre si vous ne connaissez pas bien la marque copiée. Il y a généralement une faute d’orthographe incluse pour éviter de se faire trop accuser. « Too Faced » peut donc donner « Two Faced » par exemple. La qualité est souvent médiocre, les couleurs ne sont pas exactes non plus. La plupart de ces contrefaçons viennent souvent de Chine. C’est la meilleure option si vous voulez consommer en beauté de la façon la moins intelligente qui soit selon moi…
Les dupes, ce sont des marques qui reproduisent les même produits phares que d’autres marques mais avec leur propre « graphisme » (si on peut encore parler de graphisme…). Make-Up Revolution est un bon exemple. La marque n’a pas hésité à sortir des imitations des fameuses Naked d’Urban Decay. La qualité peut être correcte mais vous l’aurez dans du plastique par exemple.
Il y a aussi une autre vision du dupe. C’est un angle qui ne me dérange personnellement pas du tout. Etant donné les tendances et les rivalités entre les marques, certaines sortent des produits fort similaires. Même s’ils ne sont pas promus de la même façon, on peut se rendre compte qu’un fard à joues chez Max Factor est finalement un dupe d’un fard à joues chez Hourglass. La qualité peut même être très bonne! Mais vous voyez clairement que la marque n’a pas vraiment voulu recréer Hourglass. Le packaging est très différent. Là, on peut parler de bons plans pour consommer en beauté de façon intelligente par contre.
Comment je conçois les dupes?
Je crois que vous l’avez compris… Les marques comme Make-Up Revolution, je fais juste « meh »… Ca m’énerve de voir des gens se reposer sur les acquis des autres marques et en proposer une version cheap. Rien que le principe me fait lever les yeux au ciel. Bourjois a le mérite de proposer des collections originales en restant dans des prix corrects, de même pour Nyx, Kiko ou Milani. Même en restant dans des budgets abordables, il y a moyen de se creuser un peu plus le ciboulot quand même.
Pour ce qui est des dupes « par inadvertance », là, je trouve que ça reste intéressant! On peut trouver de très bons mascaras chez Bourjois qui peuvent valoir un Chanel, de même pour les fonds de teint toujours chez Bourjois. J’ai longtemps utilisé les blush Max Factor avant d’enfin avoir ceux de chez Hourglass et je les trouve toujours aussi bien. Ce ne sont pas les mêmes couleurs mais c’est une jolie alternative.
En conclusion: comment consommer en beauté?
Ca reste votre décision mais je suis vraiment pour des produits aux budgets variés. Soyez exigeants et vous ferez monter la qualité des marques les moins cher tout en ne perdant pas l’avantage du prix. Je sais… On peut rêver… Cela dit, l’exigence des asiatiques en cosmétiques, ça paie. Ici, on se repose un peu sur notre attitude psycho-rigide vieille France alors qu’internet nous ouvre sur le monde. On ne peut s’en vouloir qu’à nous-mêmes si on n’a pas autant de variété ici aussi.
Mais pour résumer, on va dire qu’en make-up, les marques de niche sont souvent de qualité quasi irréprochable. Le luxe a aussi beaucoup de beaux jours devant lui (il compense peut-être son vide presque abyssal en soins?). Pour ma part, je remarque quand même qu’en make-up, ça vaut la peine d’y mettre de son budget de temps en temps. Les poudres visage petits budgets ont souvent un effet bien plus plâtreux que les plus cher. A choisir… Economisez et prenez une bonne Laura Mercier, Hourglass ou By Terry.
Par contre, en soins, si vous vous tournez vers les marques asiatiques, il y a vraiment moyen de se faire une belle routine avec des budgets très corrects. Si vous restez sur l’occidental, ça sera aussi possible mais une composition bof à 7EUR et une composition vraiment chouette à 10-15EUR… Rester sur l’occidental avec du vent à 7EUR, ça reste quand même 7EUR de dépensés…
On peut tourner autour du pot encore longtemps. Je sais que mon article est ponctué de « mais », « cela dit », « et aussi ». Je me doute que certains se diront que, afin de mieux consommer en beauté, ils n’en savent pas plus maintenant qu’avant… En fait, si, maintenant, vous saurez que vous renseigner, c’est votre pouvoir d’achat dans votre façon de consommer en beauté. Vous saurez aussi qu’une marque peut faire des produits nuls comme sortir une bombe par moments. Plus vous vous intéresserez, plus vous lirez, meilleurs seront vos investissements et plus réfléchis seront vos choix. La balle est TOUJOURS dans le camp du consommateur, à vous d’apprendre à viser.
J’aime beaucoup ta vision des choses, à la fois raisonnable et réfléchie!
Et je trouve ça super que tu nous racontes ta réflexion avant de choisir tel ou tel produit. Elle sera sûrement utile à d’autres, j’en suis certaine!
Personnellement, je ne suis pas aussi raisonnable que toi, je fonctionne encore pas mal au coup de cœur, mais je sais quand même sélectionner mes produits, surtout ceux de soin (heureusement, sinon ce serait n’importe quoi 😂😂😂).
Auteur
Merci Bonnie 🙂
Bah, j’ai aussi des coups de coeur mais je vais voir le compte en banque avant pour voir si je peux me le permettre à ce moment du mois. La palette Darkroom de Jordan Liberty était un coup de coeur. Je n’en avais vraiment pas besoin. Je la voulais mais pas au point de payer le double en frais de douane. Donc j’ai attendu et une belle occasion s’est présentée. Idem pour la Ghost Palette de Hourglass. Des années que je voulais une de leur édition limitée, cette année j’ai pu! Mais je ne sais pas pour toi, quand j’ai un coup de coeur, en général, je suis rarement déçue. Ces achats-là mobilisent plus de sous mais c’est là qu’on voit que quelques fois, le prix justifie la qualité.
Bravo pour ce post super complet! 👍🏼
Personnellement j’alterne entre périodes où je craque mon slip, et d’autres où rien ne me fait envie. Mais, comme toi, je me fixe des limites et je sais me raisonner, pouvoir payer mes factures en temps et en heure, pouvoir faire face aux dépenses imprévues, c’est quand même le plus important, et de loin. Jamais je ne me retrouverais dans la panade financièrement à cause des cosmétiques ou des fringues! Quant aux crédits … ils m’angoissent depuis toujours. Comme toi, pour un bien immobilier ok, par contre (exemple) se payer des vacances à crédit est pour moi un non sens total.
Marques de luxe ou drugstore … j’avoue que j’ai du mal à acheter mes soins en grande surface, ce n’est pas pour autant que je me ruinerais pour des produits La Mer ou Augustinus Bader pour autant.
Pour le maquillage, je trouve globalement les produits dits de luxe plus performants, en premier lieu des fdt, un Shiseido, un Armani, un Lancôme etc sont quand même clairement en dessus par rapport aux Bourjois et L’Oreal. Par contre pour un crayon contour des lèvres on peut trouver largement son bonheur chez Monoprix.
Les soins du corps viennent pour l’essentiel de parapharmacie, avec un amour particulier pour la marque Cerave, efficace et pas ruineux.
Le seul produit capable de me faire faire des folies: les parfums! Mais là aussi je sais me raisonner et je laisse de côté les marques de niche qui font vraiment du grand n’importe quoi niveau prix.
Il y a un moment où j’ai été très/ trop influençable et j’ai acheté clairement trop de soins. Vivi, toi, Dau, Bonnie … vous m’avez trop tentés!! 😜 Du coup je me suis retrouvée avec bien trop de produits ouverts et ma routine partait dans tous les sens. Mais pas question de jeter, je termine des soins trop riches par exemple sur le décolleté voir les mains, et je donne à ma fille si vraiment le produit ne me convient pas (qui elle donne aux copines ce qu’elle n’aime pas, bref… pas de gaspillage).
Donc oui, j’ai parfois des pulsions d’achats, envie de me faire plaisir, mais tout en restant raisonnable.
Ni une sainte, mais pas un panier percé non plus!
(Désolée pour ce roman ☺)
Auteur
Mais j’adore tes tartines Astrid 🙂
Je pense qu’on a quasi la même approche en fait. Après, chacun adapte selon ses priorités aussi. Certains dépenseront moins en make-up et plus en parfums ou en soins. Ca dépend aussi des sorties je pense. Mais avec raison et réflexion d’achats. Bah! Tu crois que Bonnie et Dau ne me font pas faire des folies??? ^^ Mais j’ai envie de dire qu’avec eux, c’est intelligent: on recalibre mieux ses achats. Juste que j’ai une patience de dingue donc je n’enchaîne pas l’achat systématique. J’arrive à me garder sous le coude les suggestions et elles arriveront quand j’aurai fini ce que j’ai à finir 🙂
J’aime beaucoup tes articles, tu trouves toujours un angle original pour parler de beauté.
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis ici ; j’adore lire, parler, acheter des soins (pas make-up par contre) mais ça passera toujours au second-plan financièrement.
C’est pour ça que j’apprécie l’émergence de marques type The Ordinary, The Inkey List, Typology ; sans parler de la kbeauty !
Cela permet de me faire plaisir, de découvrir de nouvelles tendances, ingrédients, galéniques, sans avoir l’impression de me faire arnaquer (impression que me donnent toujours les marques de « luxe »).
Et je ne délaisse pas pour autant les basiques de la parapharmacie, qui étaient mon premier amour au niveau des soins.
Bref, il faut piocher un peu dans tout, et savoir raison garder 😉
Auteur
Ho merci! Oui, des fois, ça fait du bien de parler de beauté sans nécessairement faire de revues mais de parler du sujet de façon générale. C’est aussi et surtout ça en fait. Après, les choix des revues montrent aussi en quelques sortes mon approche. Je n’ai que très rarement fait des revues skincare de produits de luxe tels que Dior justement. Mais c’est moins évident pour beaucoup à constater donc un article ainsi de temps en temps, ça ne fait pas de mal 🙂
En effet, on est fort semblables! Je pense qu’on est beaucoup dans le même cas mais par contre peu à encore connaître les différentes alternatives. La connaissance, y a rien de tel! 🙂