Urban Decay Distortion Palette: ça vaut le coup?

C’est la folie ce mois de février! Les sorties printanières pleuvent et alors que je vous ai parlé il y a peu de la collection Urband Decay X Kristen Leanne, les autres marques talonnent déjà. Mais on va rester calme et se focaliser sur une chose à la fois! Pour cet article ce sera la Distortion Palette. Celle-là, j’avais repéré son lancement vers le mois de novembre-décembre (aux USA, leurs palettes sortent 2-3 mois avant la vieille Europe). J’ai bavé dessus depuis lors, scruté tous les tutos et revues possibles et l’ai voulue dès le premier coup d’oeil.

Avec la Heavy Metals Metallic Palette, ce sont, selon moi, les deux dernières sorties les plus intéressantes techniquement parlant en termes de palettes. On va au-delà de la palette de base et elles sont d’ailleurs conçues pour celles qui ont déjà assez de basiques et veulent expérimenter un cran plus loin. Plus de textures, d’effets, de possibilités, le tout, rassemblé dans une palette. Si vous vouliez un effet métallisé ou 3D, il était nécessaire d’acheter UN produit à part dans UNE SEULE teinte possible. Ces deux palettes rassemblent plusieurs possibilités dans un seul contenant: le rêve pour celles qui en avaient marre d’avoir plein de petits pots à droite et à gauche (oui, ça sent le vécu, vous pensez bien…).

La Distortion Palette (59€) a comme particularité de proposer 10 ombres à paupières magnifiquement pigmentées et limitée à la palette. Hormis pour Blackout (le classique noir hypra intense de Urban Decay et la seule ombre matte de la palette), toutes les autres couleurs n’existent donc pas en vente individuelle. A ces 10 ombres à paupières s’ajoutent 5 ombres réflexives appelées les « Transformers ». Celles-ci se situent sur la rangée du haut et sont conçues afin de donner un effet holographique/ duo-chrome aux 10 autres couleurs.

Urban Decay Distortion Palette / Pic by 1FDLE.

Le packaging est d’ailleurs orienté dans ce sens puisque le couvercle est à illusion holographique. J’adore comme Urban Decay sait jouer et optimiser ses packagings selon leurs thèmes d’ailleurs. Une fois qu’on ouvre le boitier en plastique aimanté et fourni avec un grand miroir, on peut observer que des lignes sont tracées entre les différentes ombres à paupières. Ces lignes sont des sortes de guides vous proposant les combinaisons idéale afin d’optimiser les Transformers. En soi, je ne suis pas trop les choses trop rigides et Urban Decay non plus mais je suppose que ce ne sont que des suggestions pour les plus timides qui auraient besoin d’un peu d’aide avant de laisser aller leur créativité. Rien de mal à ça! De façon plus large, si on compte qu’on a 5 Transformers et 10 couleurs, on peut être sûr qu’il y a, par couleurs, au moins 5 possibilités. Ce qui fait un MINIMUM de 50 possibilités pour la palette. C’est énorme. C’est génial, et rien que ça, ça donne une assez bonne justification au prix.

Urban Decay Distortion palette / Pic by 1FDLE.

J’ai été agréablement surprise par l’intensité des couleurs alors que je pensais qu’ils allaient peut-être un peu se reposer sur les ombres Transformers. Elles sont toutes, sans aucune exception, dotées d’une pigmentation forte et permettent toutes un travail assez aisé (mais du coup, attention au dosage, allez-y mollo dans un premier temps quitte à en remettre ensuite). Ce qui m’a par contre déçue, ce sont les Transformers. Pourtant les stars de la palette, ces demoiselles donnent de magnifiques résultats en swatchs. Par contre, sur la paupière, elles demandent beaucoup plus de travail que prévu et ça, c’est un peu dommage. La seule qui est vraiment efficace du premier coup est Shifty. Sur n’importe quelle couleur, elle amène une dimension différente légèrement teintée de vert et de doré. Elle est particulièrement magnifique sur Blackout (la combinaison a un petit air de ressemblance avec le très célèbre « Club » de chez MAC si vous voulez un point de comparaison). Les autres sont beaucoup plus (et quelques fois même « trop ») discrètes ne donnant qu’un léger soupçon d’iridescence mais sans plus. J’ai pourtant essayé de plusieurs façons en pensant que c’était moi qui m’y prenait mal (avec un pinceau humidifié au spray fixant, en mettant la Transformers en premier lieu, au doigt, au doigt avec un spray fixant…) mais sans gros succès.

Urban Decay Distortion palette / Pic by 1FDLE.

En superposition, hormis Shifty, les Transformers sont trop timides et c’est assez étonnant de la part de la marque qui aime aller dans l’excès quand il s’agit de donner des effets. Peut-être qu’il y a un travail à revoir dans la formule car elles donnent l’impression d’avoir été trop pressées au point de ne plus pouvoir donner l’intensité nécessaire. Par contre, comme je le disais plus tôt, ce sont de très beaux enlumineurs qui peuvent magnifier un make-up en finitions ou aider à créer une sorte de smoky contraste. Sur les photos qui suivent, vous avez à chaque fois une photo d’une rangée de couleurs suivie de la photo de ces mêmes fards sur lesquels j’ai superposé le Transformers de sa ligne verticale. Vous verrez que Shifty sur Blackout ou Hotbox change carrément de couleur, que ça marche aussi assez bien avec First Offense et Bleach ou 5.0 et Space mais que le reste n’est qu’illuminé sans plus de changement. Ca n’en reste pas moins joli mais c’est moins impressionnant que ce à quoi je m’attendais.

Rangée du bas – Distortion palette Urban Decay / Pic by 1FDLE.

Rangée du bas avec les Transformers correspondants – Distortion palette Urban Decay / Pic by 1FDLE.

J’ai été beaucoup plus impressionnée par les Moondust ou les Heavy Metal Liners et Palette que par la Distortion que j’attendais pourtant avec impatience. Cela dit, si vous voulez vous plonger dans un peu plus de folie sans trop prendre de risques, elle peut alors devenir votre parfait allié. Il y a peu de risques de se manquer contrairement avec des choses plus intenses et c’est une bonne introduction à quelques effets légers et couleurs plus prononcées sans tomber dans l’excès.

Rangée du milieu – Distortion Palette Urban Decay / Pic by 1FDLE.

Rangée du milieu avec les Transformers correspondants – Distortion palette Urban Decay / Pic by 1FDLE.

Tout dépendra donc de ce que vous recherchez. Si vous êtes déjà une assidue du make-up comme moi, que vous avez déjà pas mal de produits et que vous voulez vraiment pimper votre collection avec des résultats que vous contrôlez, la Heavy Metals vous plaira plus que la Distortion. Au contraire, si vous êtes encore un peu timide mais que l’esprit d’aventure vous titille, la Distortion est une belle première approche avant d’aller peut-être dans des choses plus complexes comme le cut crease ou des dégradés de fou-fou.

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