Empty people.

D.R.: Unknown


 
Donc je disais que je revenais très vite… Pour vous parler des « Vides ». Non pas les vides qu’on se reçoit lorsque l’on fait coucou en agitant bien le bras à quelqu’un au loin qui ne vous voit pas… Non, les Gens Vides ou plutôt les Empty People (faisons un clin d’oeil aux hipsters présents ci-dessus tout de même… Cela dit, il n’y a vraiment pas qu’eux qui sont concernés, loin de là!).
Par Empty People, j’entends beaucoup de choses…
Commençons par les points les plus visibles: l’aspect extérieur et l’apparent « caractère ». Ici, cette « race » se divise en deux catégories…
L’Empty People est toujours attendu et arrive souvent tard. Il se fait désirer et pour cause… Quand il daigne enfin débarquer, le monde doit s’arrêter de tourner. Toujours le dernier potin au coin des lèvres ou la vanne légère et facile, l’Empty People est un personnage en soi. Il est en spectacle constant. Sûr de lui, il a la parole facile et souvent envahissante. Parce que oui, l’Empty People, il a des choses à dire, des choses à faire entendre, des choses à faire comprendre mais surtout, dans tous les cas, il sait tout mieux que vous. On pourra appeler cet Empty People: l’ Extraverti.
Il existe aussi une autre attitude connue de l’Empty People: la réserve. L’Empty People Réservé est un être mystérieux qui ne se livre pas de suite. Il laisse son attitude mystérieuse vous attirer irrémédiablement vers lui *la curiosité est un vilain défaut bande d’idiots!!!*. L’Empty People Réservé connaît aussi tout mieux que vous mais il n’aime pas le crier sur tous les toits, il préfèrera vous le faire comprendre grâce à son air mi-perdu, mi-blasé ainsi qu’à la ride du lion qu’il s’amuse à creuser entre ses deux sourcils.
Dans les deux cas, ces Empty People sont des grandes gueules à différents niveaux. L’Extraverti vous coupera la parole à tout bout de champ pour imposer son point de vue universel que personne ne comprend hormis quelques privilégiés… Le Réservé regardera au loin -toujours en fronçant des sourcils- pendant que vous oserez donner une once de votre opinion… Vous faisant clairement comprendre avec une « politesse » des plus frustrantes qu’il est au-delà de ça, qu’il a déjà entendu ce genre de charabia et qu’il a des préoccupations bien plus importantes que vos paroles.
Après avoir rapidement balayé la forme, nous en arrivons donc au plus important: le fond de l’Empty People.
Dans les deux cas mentionnés ci-dessus, l’Empty People 1 et 2 ont ce point en commun: ils en savent plus que nous tous sur tout.
Généralement noyés dans leurs réflexions « carpe diem » à deux balles, ils prônent le « vivre l’instant présent au lieu de trop les penser ». Mmmmmouais… Cela dit, ça pense et ça pense « fort » aussi. Et ça aime le déblatérer. Bein voui parce que l’Empty People a retourné la Vie dans tous les sens possible dans son crâne de piaf. Chose que vous n’avez visiblement pas pris le temps de faire puisque vous n’êtes pas encore arrivé aux mêmes conclusions pseudo-bouddhistes bien arrangeantes que lui.
L’Empty People pense beaucoup mais vit surtout. Il adhère aussi facilement au « je dois vivre, pour cela je dois heurter des gens, ça me fait mal mais sans ça, je ne suis plus moi, je meurs, je pourris de l’intérieur ». L’argument le plus solide que l’on m’ait jamais offert pour justifier un égoïsme sans borne. J’adore. C’est culotté tout en ayant l’air délicat, sensible et poétique. De l’égoïsme pur et dur amené avec l’odeur d’un vieux livre de bibliothèque… LES FILLES! Faites attention! C’est la trappe parfaite pour les nigaudes ça!
Couplé à sa connaissance illuminée de la Vie et de Comment On Doit la Vivre, l’Empty People en sait aussi un fameux rayon sur les relations humaines. Là, c’est l’abstraction qui prime. Chaque relation est différente et inexplicable (sauf avec des mots savants que même moi, après des années en fac de philo et lettres, je n’avais pas encore rencontrés… Mais suis-je bête, je suis une Ignorante…).  Certes… Oui… Sauf que se taper n’importe quel(le) ami(e) un peu paumé(e) et naïf/ve sous prétexte que l’on doit écouter ses instincts et Vivre son corps et sa Vie… Moi je n’appelle pas ça de l’abstraction mais plutôt des instincts de primates.Une baise, c’est une baise, ne tournons pas autour du pot!
L’Empty People n’a pas vraiment de boulot non plus. Il saute de secteur en secteur ou garde un boulot qui le répugne et crie à tout-va qu’il vaut mieux que ça mais que sa voie ne l’a pas encore trouvé (parce que c’est son chemin qui doit le trouver, pas l’inverse hein… Mais t’es trop mou du neurone pour comprendre Simple Mortel, laisse tomber!). Quoi qu’il en soit, il y a toujours un pan (si pas plusieurs ou tous) de sa vie qui est complètement instable. Si ce n’est pas le boulot, c’est le logement ou encore les relations éternellement foireuses ou insatisfaisantes de coeur.
Mais comment l’Empty People arrive-t-il à évoluer sans trop se faire démasquer???
Tout d’abord parce qu’il a un bagout qu’on ne peut lui nier. Il excelle dans l’art du discours sur bien des niveaux, terrasse les gens un peu paumés ou en proie au doute au passage et repart toujours avec un air satisfait. Ha bein oui, ce soir, il a encore illuminé la place par son savoir. Il n’y a rien à y faire, ce sont des gens qui impressionnent toujours. Ils ont un charisme certain et en usent, souvent à l’excès.
N’oublions pas non plus que l’Empty People est généralement cultivé. Il aime sortir les citations des grands hommes (dont quelques-uns que vous avez certainement dû lire à l’école mais allez savoir pourquoi, votre mémoire a décidé de jouer à la passoire depuis lors. Quelle connasse hein?). Il connaît des choses étranges en musique, vous bassinera avec la technique de la fabrication de la harpe comparée avec Le Bateau Ivre de Rimbaud  (Cherchez pas, z’êtes trop ignares pour saisir) ou vous sortira un éclat de la vie de Mozart pour illustrer le bruit horrible que viennent de faire les verres en tombant d’un plateau renversé par un saoulard de passage. Parce qu’en chaque moment et en chaque chose réside l’art… Et l’art de la Vie… *Parle à mon cul ma tête est malade…*
Ensuite parce qu’ils ont l’air de vous faire croire qu’ils sont insaisissables. Les qualificatifs en sa faveur peuvent aller bon train et « excuser » bon nombre de ses comportements: oiseau de nuit, original, électron libre, torturé, artisssss’, etc. Le genre de personne qui s’inquiètera toujours énormément de vous lorsque vous êtes face à eux mais dont il faudra accepter le comportement égoïste et peu altruiste une fois la distance de 10 mètres dépassée. L’Empty People, on le requiert. Lui, ne demande jamais. Ne cherchez pas, il doit « vivre » sa Vie comme il l’entend. C’est un « solitaire ». MOUHAHAHAHAHAAAAA!!!!!!
Et finalement, on lui foutra toujours la paix parce qu’au-delà de toutes ses certitudes, il termine toujours en disant qu’il ne sait rien. Et là, pan, on ne peut plus rien dire. Il arrivera toujours à revenir à une fausse modestie pour sauver toutes ses paroles précédentes et en rajoutera en disant que: personne ne sait rien de rien, chacun apprend à sa façon. PAF! INDESCTRUCTIBLE! Le con! C’est qu’il aurait raison sur tout alors???!!!
Mais alors??? Qui est vraiment l’Empty People? MAIS QUI EST CET OVNI!!???
A mon humble avis, mais ce n’est jamais que mon avis d’ignare…
L’Empty People est tout d’abord un narcissique. Nombriliste à souhaits, il vous regarde seulement dans le but de se faire flatter ou de voir son reflet dans vos yeux interloqués ou en demande. Vous voir, vous considérer, c’est se voir.
Ensuite, tout cet excès de culture n’est qu’un flot de paroles inutiles derrière lequel il est très facile de se cacher. Et nous, bande de crétins finis, on en est tellement occupés à tenter de se rappeler comment Le Bateau Ivre allait (non, il n’y pas d’adaptation TV du poème, non…) qu’on ne remarque rien… En tous cas, pas de suite.
Le côté « solitaire » est aussi très intéressant car tout le monde sait que faire sortir un solitaire de sa cachette relève du défi. Il sera donc activement demandé… Mais surtout, finalement, il dépendra du regard que nous jetterons sur lui, de l’admiration qu’il attirera,… Il a un besoin irrépressible de plaire et de faire avaler aux autres ce qu’il sait être faux. C’est une manière complètement tordue de se convaincre du mensonge dans lequel il aime se complaire. On entre dans le « pitoyable » mais malheureusement, c’est souvent le mode de fonctionnement de ce type de personnes…
Finalement, quand on y regarde de plus près, le flot de paroles « religieuses » ou encore moralisatrices sans en avoir l’air, c’est surtout du vent. Parce que l’Empty People n’arrête pas de se contredire. Pour les finauds, il sera doucement aisé de déceler un mal-être certain. Celui d’avoir peur de s’assumer soi-même. Alors on peut aussi parler de peur de l’engagement, peur de vivre pour de bon au lieu de caresser les évènements du bout des doigts en prétextant qu’on a des choses et des considérations plus importantes, peur de vivre réellement en prenant de vrais risques…
Il en reste que l’Empty People a surtout peur de lui-même. Et cette peur irraisonnée lui fait commettre des actes qu’il regrettera sincèrement -parce que finalement, il a beau clamer haut et fort qu’il est différent… Il ne l’est pas du tout- mais qu’il continuera tant qu’il ne pourra pas s’affronter lui-même. Il cachera ses doutes et ses incertitudes des plus basiques derrière des concepts « abstraits » qui n’ont souvent pas lieu d’être, s’esquivera derrière des citations lorsqu’il se sentira désarçonné et fuira toute personne apte à lui balancer ces vérités en pleine gueule.
Et c’est dommage, parce que la vraie vie, celle qui donne réellement de vrais frissons, des coups d’adrénaline, c’est par soi qu’on la commence…
P.S.: Il existe certains Empty People particulièrement agaçants aussi. Tellement agaçants que pour ceux-là, je laisse finesse, délicatesse et féminité au placard et me fait un joyeux plaisir de les retourner comme des crêpes. Allez savoir pourquoi mais j’ai une assez bonne capacité à les démasquer après 5 minutes. Les grandes phrases moralisatrices sans réelle substance, ça me fait littéralement grincer des dents mais si en plus, on me les adresse avec un air hautain… On ne sait pas à qui on s’adresse. En général, je n’ai pas besoin de la moitié d’un round pour les foutre minables. J’essaie toujours de faire ça dans la discrétion -une phrase assassine de vérité est souvent fort efficace- et les laisse continuer à se débattre comme des asticots tout en jubilant à chaque coup d’oeil passé vers moi. Car l’Empty People agaçant ne pourra pas continuer sa soirée sans ignorer le fait qu’une personne au moins n’est pas dupe de son cinéma et que sa détresse, malgré tout cet acharnement à la déguiser, est nue sous mes yeux.
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7 Comments

  1. Someone
    15 décembre 2011 / 18 h 49 min

    C’est un complexé multiple.
    Parce que c’est un dominé à la base, il a été un éternel mal-aimé. De ce fait il ne supporte pas tout ce qui lui rappelle sa frustration affective et sexuelle, comme les séries américaines ou la télé-réalité où des mâles dominants se tapent des midinettes à la chaîne les doigts dans le nez… alors il zappe sur les documentaires éducatifs d’Arte (ou d’autres chaînes) qu’il ne comprend qu’à moitié, et dont il récite des bribes truffées de mots savants à qui veut bien l’écouter. Car sa vision de la hiérarchie sociale, transmise par un background classe moyenne du 20ème siècle, est fondée sur le savoir quantitatif : celui qui sait domine celui qui ignore et ça n’est que justice ; sauf qu’aujourd’hui le savoir est au bout de chaque doigt sur un clavier et le perroquet pédant se ridiculise bien plus qu’il n’impressionne… Alors notre précieux complexé, hanté par la peur du ridicule, ne fréquente plus que les milieux enseignants où le savoir, croit-il, bénéficie encore d’une certaine considération. Et dans cette assemblée il se dirige vers les paumés – et surtout les paumées – proies faciles qui en échange d’un semblant d’amitié lui fourniront l’improbable approbation de sa bancale autorité, qui en échange de quelques heures de réconfort lui délivreront un satisfecit de pacotille pour le tableau de chasse peu reluisant de ses conquêtes…

    • Une Fee dans les Etoiles
      15 décembre 2011 / 19 h 01 min

      T’es psy à tes heures perdues en fait, je vois pas d’autres explications 🙂
      Cela dit, je nuancerais tout de même lorsque tu parles du savoir. Par ma propre expérience avec beaucoup de personnes de ce type, je peux te dire qu’ils sont vite décontenancés par le brut et le sensible. Dans le sens où quand on leur balance des vérités profondes sur eux-mêmes en y mettant du bon gros vocabulaire caca-boudin (parce que moi, quand on me cherche on me trouve et je ne fais pas toujours dans la finesse ^^, appelons un chat un chat, et puis ils m’énervent à utiliser les mots pour tourner autour du pot! Les mots c’est aussi précis!) ils sont bien plus souvent choqués par le sens de ce qui leur tombe dans la figure plutôt que par ma « pauvreté » (voulue, soyons clairs. J’aime franchement bien être en mode « bucheron » lorsqu’il s’agit d’aller tremper mes mains dans des tripes sentimentales) de vocabulaire.
      Je suis persuadée qu’au moment où ils se reflètent comme ils en ont peur dans ce que l’on peut leur sortir du nez, leur prétention de « savoir » se barre en courant et qu’ils se sentent tout d’un coup bien nus.
      C’est d’autant plus triste car hormis lors des guerres où le savoir peut faire mal (je parle de la technologie, de la bombe atomique, ces choses qu’on n’aime pas trop…), c’est sans doute un des rares exemples où le « savoir » peut tuer une âme…

      • Someone
        15 décembre 2011 / 19 h 43 min

        Héhé, c’est pour ça que tu ne seras jamais leur proie de prédilection, mais bien plutôt leur prédatrice d’élection !

        • Une Fee dans les Etoiles
          15 décembre 2011 / 19 h 58 min

          Ouais mais ça devient trop facile avec la bouteille qu’on acquiert 🙂 Je crois que j’ai écrit ça pour qu’ils changent de costume et que la chasse redevienne plus excitante! Où est ma carabine à plomb??!!! 😀

  2. Blank_
    16 décembre 2011 / 11 h 32 min

    Bonne analyse qui tourne à la haine parfois. Attention quand le bac se retourne sur le cochon. Où vous placez-vous dans la situation? C’est quoi pour vous « vivre sa vie » en commençant par soi? Vous osez utiliser les termes « vraie vie », « vrais frissons », « vivre réellement »… Je serais curieux de voir comment vous démontrez tant d’objectivité dans votre vrai vécu vraiment. En tout cas très bien écrit, j’ai bien ri, et peut-être même que je me retrouve dans votre description plus d’une fois. Je lisais cet article il y a quelques jours : ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_personnalit%C3%A9_narcissique )
    et je pense qu’on peut faire le rapprochement immédiat avec les Empty People tels que vous les décrivez. L’impression quand même de déceler une certaine frustration dans votre billet. Quel mystère, la bonté neutre et sans grande gueule de votre vraie personne avec une vraie vie…

    • Une Fee dans les Etoiles
      16 décembre 2011 / 17 h 51 min

      Bonjour! Je ne sais pas si vous me lisez depuis longtemps ou non (mais ça fait longtemps que je n’avais plus rédigé de billet d’humeur aussi…) mais il faut savoir que quand je m’attaque à des types de personnes, c’est toujours vif 🙂 J’aime aller au bout et titiller fort, ce que vous pouvez traduire par de la haine si vous voulez mais personnellement, je n’irais pas jusque là. Incisive, oui, haineuse… Si je l’étais je n’en dormirais plus 🙂
      Quand j’utilise les termes « vraie vie, vivre sa vie, etc. », je fais allusion au fait que beaucoup d’Empty People ont des capacités, qu’ils en sont conscients mais ne vont jamais jusqu’au bout des opportunités qui se présentent à eux. Et je pense que ça se reflète dans toute leur vie car ça peut l’être autant pour le professionnel que pour les relations amoureuses ou encore un logement quelconque. Pire encore, quand j’ai l’occasion de discuter avec certains ayant ce genre de comportement, ils réalisent qu’ils sont percés à vif, sont intrigués (et je vous avoue que c’est aussi intriguant de réaliser que l’on connaît beaucoup de réponses sur quelqu’un qu’on ne connaît pas depuis longtemps… Haaaaaa transparence…) car leur « torture » a peut-être une fin qui se trouve devant eux (je ne dis pas que je suis une solution mais j’en ai déjà mis plusieurs sur leur pet, après… Quand il s’agit d’agir… Ca ne tient qu’à eux…) et préfèrent s’enfuir plutôt que de creuser.
      De la frustration? Oui, sans doute énormément… Parce que ce sont des gens qui, malgré tous leurs défauts qu’engendre ce type de syndrome, possèdent généralement un bon fond, ont beaucoup à offrir, sont humainement riches. Le souci c’est que vu que je n’aime ni la superficialité, ni les conversations ou les relations stériles, on en arrive toujours à une sorte d’impasse qu’ils imposent. On commence vite à tourner en rond alors qu’on sait pertinemment qu’il y a tellement de choses à sortir d’une relation quelconque avec ce genre de personnes.
      Pour ma part, quand je dis que l’on doit commencer par vivre par soi-même, je veux dire qu’il faut d’abord avoir le courage de se faire face et de se connaître. Il n’y a que comme ça que l’on peut faire des choix sains et bons pour soi (et forcément, bons pour autrui l’air de rien). J’ai toujours fait ça envers moi-même, n’ai jamais hésité à me remettre en question et surtout, à être prête à accepter les réponses, bonnes ou mauvaises, que cela peut engendrer. Aller au fond de soi-même et agir en fonction de ce que l’on y trouve…
      Finalement, comment ça se reflète dans ma vie? C’est très simple, en agissant concrètement en fonction de ce que je trouve au fond de moi, je suis finalement plus libre qu’un Empty People qui se dit « être libre ». Dans le sens où j’ai un boulot que je mérite et que je n’ai pas eu par piston, j’ai un chez moi que j’ai investi, je ne dois rendre de compte à personne, je me suffis à moi-même et, surtout, n’ai pas besoin de l’aval d’autrui pour savoir que je ne suis pas quelqu’un de mauvais. Un Empty People qui va prétexter être libre, ou encore (arg, je déteste quand on dit ça, de l’hypocrisie totale!) ne pas rentrer dans un moule, est finalement éternellement rattaché aux autres. Ce besoin d’aval, ce besoin de reconnaissance, cette peur de se lancer dans une voie qui s’ouvre enfin à lui et ne jamais vivre une quelconque passion réellement… Ca, c’est de la dépendance.
      J’espère avoir répondu à vos questions!
      P.S.: Et la carabine à plombs, c’est parce que je vous trouve tous avec tellement de facilité que je peux tous vous marquer et vous faire tomber de vos pseudo-certitudes 😉 Et aussi beaucoup d’humour.

  3. Blank_
    17 décembre 2011 / 11 h 38 min

    Oui vous avez répondu à mes questions, et clairement. Au moins je vois mieux où vous voulez en venir. C’est pas gai de se faire attaquer quand on est empty. 😉 En fait c’est jouissif de sortir la carabine, et ça stimule l’écriture, je vois. Y ajouter un peu de nuance en gâche du coup l’élan. Mais merci pour votre réponse. Bon weekend.
    (et non je ne connaissais pas votre blog avant…)

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