Des choses pour lesquelles je n’accordais aucun intérêt jusqu’à ce que je tombe sous une pluie de commentaires depuis quelques années sur mes cheveux.
Du coup, je me suis dit qu’il était grand temps de leur faire honneur, à mes tifs… Je ne faisais jamais rien pour eux et pourtant, ils continuaient à briller comme des grands.
J’ai bien sûr succombé à quelques colorations d’adolescente mais sans jamais en abuser (contrairement à une soeur un peu bête qui avait la même nature de cheveux que moi et qui les a complètement tués à coup de dread-locks, colos et décapages blondasse en tous genres). Après quelques automnes où je faisais encore une colo ou l’autre histoire de les rendre un peu lumineux style l’été-est-encore-là-j’y-crois, j’ai décidé d’arrêter de les triturer. Les cheveux blancs arriveront bien à temps et là, je n’aurai plus trop le choix.
Après avoir changé de coiffeur et m’être laissée porter par les conseils de Christophe, grand maître du cheveu et heureux patron de chez Censuré, j’ai finalement décidé d’investir correctement. Et ce fut une expérience assez étonnante…
Je m’explique… Ca faisait plus d’un an que j’avais la peau du front qui faisait d’assez étranges reliefs. Un peu comme si la Cordillère des Andes s’y installait. J’ai d’abord cru que c’était des cicatrices d’acné mais à voir leur tronche, j’ai plutôt penché pour des cicatrices séquelles d’une étrange maladie qui me colora de boutons rouges non-identifiés (par tout le service dermatologie du CHU de Liège). J’avais donc abandonné l’idée de retrouver un visage normal… J’oublie tout ça – ma frange faisant assez bien office de rideau-je découvre Censuré, Christophe, et son amour des produits le plus naturel possible. Je craque, j’achète et je commence à chouchouter mes cheveux. Au même moment, sans m’en rendre compte, je change de crème de jour, reste chez Avène mais prends une crème pour peaux intolérantes. J’élimine donc moi-même tous les allergènes qui faisaient des bisous sur ma peau et ce, sans en avoir vraiment conscience.
Résultat… Je prends rendez-vous chez ma dermato (enfin) et deux jours après mon coup de fil, ma Cordillère des Andes disparaît comme par magie. Je me dis que c’est certainement un coup de psycho-somatique theory à laquelle je ne crois qu’à moitié… Puis je vois la dermato qui me pose des questions étranges dont une qui m’interpella: avez-vous changé de shampoing? Heu… Oui… J’ai surtout changé de coiffeur quoi… Quel est le lien avec ma peau??? Réponse de la dermato: mademoiselle, vous vous êtes soignée toute seule! De fait, j’avais donc éliminé les éventuels allergènes de ma crème de jour et surtout, chose que j’ignorais à l’époque, j’avais arrêté d’utiliser du shampoing industriel plein de silicone qui venait caresser avec une agressivité splendidement dissimulée… MON FRONT! Maintenant, je sais que les shampoings contiennent de la silicone (ouais, ok, il était temps que je le réalise…).
Depuis, je n’ai pas abandonné ma frange mais je ne la tripote plus tout le temps pour la remettre en place dès qu’un coup de vent la perturbe. Et puis du coup… J’en profite pour faire encore plus de bien à mes cheveux…
Donc de gauche à droite, j’ai le plaisir de vous présenter *mes sauveurs, mes héros, mes amours!*:
– Perfect Summer Conditionner Equave 2 Phases. Soin instantané des cheveux exposés au soleil. Il existe aussi pour les périodes non-ensoleillées de l’année mais l’odeur d’agrumes a été plus forte que ma volonté. Par « soin instantané », il faut comprendre que l’on peut l’appliquer sur les cheveux humides (ou secs en fait), qu’il pénètre directement (donc pas de temps d’attente) et qu’il démêle directement les cheveux au moment de les brosser. Il resserre les écailles et les rend aussi plus brillants, le tout en les hydratant.
– Sebum Balance Shampoo. Shampoing qui régule le cuir chevelu gras. Je n’ai pas vraiment su en faire l’expérience pendant l’année mais je profite des vacances pour espacer mes shampoings (qui sont obligatoirement quotidiens, cheveux de niak obligent…) et ça semble assez bien fonctionner. On ne se voile pas la face, je sais parfaitement que je n’irai jamais au-delà des 48h sans shampoing mais c’est déjà ça de gagné!
– Instant Hydra Balance. Après-shampoing hydratant. Même s’il est suivi du soin pour cheveux exposés au soleil, l’après-shampoing est une étape à ne jamais zapper (quoi? je faisais ça avant? Genre avant je savais pas que l’après-shampoing c’était VITAL?… Naaaaaan…). C’est lui qui traitera vos longueurs en profondeur.
Le tout REVLON PROFESSIONAL chez tous les BONS coiffeurs.
Puis après une fin d’année épuisante de corrections toutes plus ennuyantes les unes que les autres, j’ai décidé d’aller au-delà du soin quotidien et de m’offrir un masque de bonne qualité. Ha bein ça tombe bien, il y avait un pack promo avec une huile hydratante! Maintenant je pense que tout ce qui vient de chez mon coiffeur est simplement un signe du destin (ou comment faire passer des achats compulsifs pour quelque chose de spirituel…):
LE TOUT CHEZ OROFLUIDO:
– Huile hydratante Orofluido. Une huile fort semblable à celle de l’Huile Prodigieuse de Nuxe. Elle hydrate et fait briller les cheveux mais peut aussi être appliquée sur le visage et le corps. L’odeur est juste… di-vine.
– Masque hydratant Orofluido. Un masque que je fais sur les longueurs toutes les 2 semaines et que je laisse poser 10 bonnes minutes après le shampoing. Là, plus besoin d’après-shampoing ni même de soin. Le masque suffit. Et les effets sont encore visibles plusieurs jours après. Un vrai plaisir!
J’admets que j’ai sans doute exagéré un chouïa mais je devais rattraper 28 ans d’ignorance totale de ma pilosité crânienne. La culpabilité envers ma toison a été plus forte qu’un banquier ennuyeux et inquisiteur.
Moi non plus, je n’ai pas pu résister à la douce odeur des produits Orofluido. J’suis trop fan! Petite astuce: verse quelques gouttes d’huile dans le masque avant de l’appliquer 😉
Gniiiii! Je vais faire ça cette semaine! Merci du tuyau! Puis après, je vais me noyer le nez dans les cheveux. Comme une junkie! Ouais! 🙂