Il y a une semaine, j’ai été invitée – ou plutôt, mes papilles gustatives ont été invitées – à venir faire un petit tour en Alsace au coeur de l’hôtel Sofitel à Bruxelles. Et quand on parle à mes papilles gustatives… Il est rare que je nie l’affaire…
Accompagnée de mon cher pater qui comptait justement se promener en Alsace la semaine suivante, nous avons été accueillis comme des rois par différents membres de l’hôtel. Après avoir choisi un verre de muscat, nous avons donc commencé notre tour de dégustation et nous sommes mêlés à la foule en ébullition.
Nous avons pu goûter à différents mets tels que du foie gras décliné sous plein de variantes, de la soupe à la choucroute (et son bonbon au foie gras… Vous voyez…), des quenelles de fromage de chèvre à la truffe d’été, un gaspacho à se damner, etc.
Ce que j’en retiens c’est que la gastronomie alsacienne est bien plus variée que ce que je ne le pensais. Mon souvenir d’enfance de cette région ayant buggé sur la tarte flambée (graaaaaouuuu sluuuurp!), je pense aussi que j’étais sans doute trop petite à l’époque pour mettre à l’épreuve un palais pas encore affiné. Cependant, selon moi, beaucoup des produits proposés auraient mieux convenu à un climat hivernal. Il faut avouer que la chaleur n’aidait en rien mais je reste persuadée que la sélection aurait eu un meilleur impact par un temps plus froid.
Je crois que la meilleure surprise pour moi est arrivée au pousse-café. Mon cher père, toujours friand de bons alcools et lui-même très intéressé par tout ce qui touche à la gastronomie, a le don de vouloir me tremper le nez dans tout ce que je n’aime pas. Je pense que là, il a bien fait (ne pensez pas que je suis faible, il a essayé de me faire manger des escargots pour la 21.000ème fois et ça n’a pas fonctionné).
J’ai donc en effet succombé au charme d’une Poire William au miel qui m’a caressé le palais de la manière la plus délicate qui soit.
Tous les produits étaient présentés par des chefs locaux ou provenant de grands hôtels bruxellois (le Sofitel lui-même était représenté). Les plats de dégustation étaient finis devant nous et les chefs étaient toujours disponibles pour d’éventuelles questions (qui se répétaient souvent: « je peux avoir une deuxième assiette s’il vous plaît? »). La proximité avec eux a sans aucun doute rendu cette soirée très conviviale. Le pater s’est d’ailleurs constitué un petit carnet d’adresses dont il me parlera sans doute à son retour.
Un petit bémol cependant concernant la présence du critique Gilles Pudlowski et de son photographe Maurice Rougemont… Je les retiens ces deux-là… Alors que j’avais repéré de jolies tartes à la mûre façon cheesecake, ces deux malins ont piqué les deux dernières. On ne contrarie pas mon estomac ainsi, c’est le MAL!
Ouais bein quoi? C’est les vacances et y a de la relâche dans le régime. On n’a qu’une vie non?
Merci à tous les membres du Sofitel pour l’accueil le plus chaleureux que j’aie jamais reçu ainsi qu’à tous les chefs présents pour leur disponibilité et leur amabilité.
Si tu vas à Strasbourg un de ces jours, l’un des meilleurs restos d’Alsace s’appelle le Crocodile…! 🙂
Pas tout de suite dans mes projets mais je retiens! Je me souviens que quand j’étais petite, on était allés dans un resto perdu dont la spécialité était la tarte flambée. Ils en servaient à volontiers! J’ai a-do-ré! Et la cathédrale en dentelle aussi 🙂
Eh bien voilà de l’info qui tombe à pic, je passe le week-end prochain à Strasbourg. Alors si ton papa a fait le plein de bonnes adresses, je suis preneuse 😉
Belle journée.
Je le vois dans le courant de cette semaine. S’il a des adresses bouffe qui lui ont vraiment plu, je te les mettrai ici!
Il n’a même pas eu le temps d’aller acheter du vin 🙁 Il était avec des amis à qui il faisait visiter l’Alsace donc il n’a pas trop eu le temps d’aller où il voulait. Sorry!