Toute adolescente, perdue et rebelle que j’étais, je ne cautionnais déjà pas les Buffalos. Ces baskets plate-forme habituellement portées avec un bow caleçon ainsi qu’une bonne grosse et horrible veste Schott. Cette époque, porteur de Buffalos ou non, nous l’avons de toutes façons bien vite oubliée, enterrée au fond d’un jardin sous 3 tonnes de terres et autant de vers de terre en priant Sainte Rita pour que jamais aucun ne la déterre avant au moins 5 bons siècles bien tassés…
Mais la mode… Cette pétasse… C’est un peu son métier… Elle déterre, sniffe, change de sens, de couleurs mais garde les mêmes principes… La mode, elle te fout « Sainte Rita des erreurs de parcours stylistiques » KO en 1/4 de seconde… Et voilà qu’on veut mettre ça sur nos hommes…
Vous allez me dire qu’entre les creepers et les buffalos, il y a un monde de différence… Que la plate-forme est finalement le seul point qu’elles ont en commun… Mais je me braque, je ne vois que ça: des gros pavés avec de jolis dessins dessus qui vont faire paraître les gambettes de la catégorie- ô combien large- des crevettes chez nos mâles adorés semblables à des cures-dents installés dans une tomate cerise.
C’est du it-machin chouette, de la it-shoes tellement « IT » que je ne verrai plus que ça. Mettez-moi un Benoît Magimel ou un Chuck Bass transis d’amour pour moi en face des yeux et je serai terrassée par la peur en baissant mon regard *naaaaaaaaaan il porte des creepers??? Fin du monde… Apocalypse…*. La bave au coin des lèvres, les yeux blancs et des spasmes nerveux importants secouant mon pauvre petit corps traumatisé.
On devrait interdire la laideur gratuite ! 🙂
Oh, merde, je viens de vomir sur mon clavier!!