Summer… Ramène ton ptit cul vite fait!

Parce que je suppose que, comme la plupart des gens, j’en ai juste ras-le-bol d’avoir froid quand je rentre chez moi, de cacher mes fringues sous un gros manteau, de ne pas pouvoir mettre une jolie bague en fleur parce que je dois mettre des gants et puis surtout… De ne pas pouvoir aller boire de bouteille verre en terrasse même s’il y a du soleil. On ne parle même pas des cheveux statiques qui piquent et volent dans tous les sens excepté le sens qu’on veut…
Tout ça, c’est la faute aux soldes. Complètement incapable de me concentrer sur les penderies de fringues bradées complètement désordonnées, je suis toujours attirée par le « propre, le rangé, le frais, ce qui attise la curiosité et vous demande d’aller fouiner un peu plus ». C’est pas ma faute, j’ai toujours été ainsi et toujours bien plus facilement pendant les soldes d’hiver que d’été. Oui parce que regarder les nouvelles collections d’hiver pendant les soldes d’été ça me donne le cafard dès le début des vacances et j’entre dans une période de déni total jusqu’à ce qu’un sale vent piquant ne m’oblige à resortir un manteau. Ce sale manteau qui, lors de vos mauvais jours, vous fera penser que vous êtes résumée à sa façade à lui. Celui qui vous donnera un petit air de bibendum quand vous déciderez de porter un gros gilet, celui que vous verrez plus que n’importe quoi pendant tout l’hiver. Je hais le manteau, vraiment.
Bref, donc j’ai été assez vite distraite. Du coup, alors que je n’arrivais plus à lire de magazines renchérissant sur « les meilleurs soins pour votre peau en hiver », la « it-pièce » de l’hiver *que pas grand monde ne verra puisqu’elle sera… SOUS CE FOUTU MANTEAU*, ou encore des chaussures à talons qui achèveront mes pieds déjà glacés par le temps, j’ai eu envie d’en acheter quelques-uns de ce mois-ci histoire de me faire du bien et de voir quelles seront les fringues de cet été qui ne seront pas cachés… SOUS CE FOUTU MANTEAU!
Pour ma part, il me semble pouvoir retenir…

Le retour -à peine deux après l’apparition du bleu de travail dans les magasins de fiiiilles… à croire qu’on a déjà tout renouvelé…- de la combi. Il y a deux ans, j’avais en effet cédé à la fameuse grande combi Naf Naf que l’on avait pu voir fleurir un peu sur tous les blogs de mode mais surtout sur celui de la fameuse Betty, depuis lors passée à une période boule à facettes qui, personnellement, m’a littéralement brûlé les yeux.

Je reste encore fort perplexe à l’idée de re-sortir la mienne et ce pour diverses raisons… Tout d’abord, la combi Naf Naf doit être correctement accessoirisée sinon vous ressemblez vraiment à quelqu’un qui vient de passer sa matinée à bricoler. Du bon gros accessoire doré, du talon quasi obligé et un sac féminin. Pour l’instant, ça me paraît être bien trop d’effort pour mon crâne de piaf mais je garde ça sous le coude. D’un autre côté, la combi n’est certainement pas faite pour celles d’entre nous qui attendent jusqu’à la dernière minute pour pouvoir courir aux toilettes. En effet, la combi demande beaucoup de dextérité et de patience: enlever tous les brols d’accessoires ou faire attention qu’ils ne tombent pas, défaire la combi, la retenir pour ne pas qu’elle traîne sur le sol des toilettes où maintes gouttes d’urine anonyme sont tombées… Et avec tout ça, tenir en équilibre au-dessus de la lunette des WC, s’essuyer sans qu’une manche de combi ne s’échappe et n’aille caresser le sol, ou pire, la cuvette… Puis finalement se rhabiller… Le tout en se dépêchant parce qu’une sale gosse de 2 ans accompagnée de sa mère sur-excitée n’arrête pas de taper sur la porte des WC en vous faisant comprendre, ainsi qu’au reste de l’assemblée, que vous êtes d’une lenteur qui suggère la bonne grosse crotte.
Au pire, la combi servira VRAIMENT à peindre donc rien n’est perdu. Il faut dire qu’en deux ans, j’ai changé et ne veut plus nécessairement d’une fringue si « petit mouton ». De la combi certes, mais sans doute plus classe et sobre. Pas de la combi juste pour de la combi.
Ensuite, les shorts n’ont pas l’air de rendre les armes cet été.

Et c’est pas plus mal parce que c’est assez pratique ces choses… Bien plus que la jupe qui certes, laisse passer les quelques rares brises estivales, le short lui, ne laisse pas nos cuisses suantes se coller les unes aux autres telles deux petits caramels perdus au fond d’un sac. Puis surtout, le short peut être recyclé en hiver. Ca s’appelle de l’IN-VES-TISS-EMENT Messieurs.
Autre chose que j’affectionne depuis déjà de nombreuses années: le dos nu.

Déjà mentionné il y a très longtemps, le dos nu peut passer du très élégant au morceau de tissus souillon en très peu de détails. Une vraie belle pièce dos nu est vraiment très très difficile à trouver. Il faut qu’elle tombe bien, ne fasse pas trop T-shirt ou banale sur le devant, que la matière soit noble, qu’elle ne bouge pas au lavage (sinon « dos nu » devient vite « cul nu »), que la couleur ne pâlisse pas plus le dos qu’il ne l’est déjà, qu’il soit fameusement bien solide à l’attache (là, le « dos nu » devient aussi « seins nus »…). En plus de tout cela, il y a différentes coupes de dos nu qui peuvent donner des dos ronds, des décolletés plongeants allongeant la silhouette, etc. Je vous avoue, ça doit bien faire plus de 6 ans que j’adore les dos nus et que même si j’en ai quelques-uns, je n’ai toujours pas trouvé celui qui comblait toutes mes attentes…
Quoi qu’il en soit, je trouve le concept du dos nu bien plus classe et élégant que le décolleté plongeant.
Finalement, on en vient à ce qui me fait le plus plaisir: le carrot pants taille haute.

A ne pas confondre avec un sarouel taille haute ou encore d’autres horreurs qui ne font qu’augmenter la taille et le reste du style ça:

Quand il est bien porté, il ne faut plus qu’un haut très basique, une belle ceinture vintage pour ceintrer, une besace vintage, des talons hauts ou des chaussures plates, un bracelet ou un long collier pour allonger et hop. Evidemment, à éviter en cas de postérieur façon plan de travail rebondi.
Me reste à fermer les yeux et croire très fort que c’est l’été… Nan, ça marche pas.