… Et la fille influençable.

Nan mais qu’est-ce que vous pensiez? Que je m’étais contentée de RE-GAR-DER les rayons des nouvelles collections? J’ai peut-être songé sérieusement à ouvrir un compte épargne pension mais je reste une fille, faut pas m’en demander trop non plus. *lalalalaaaaaaaaaa*
Donc… Alors que je ne venais « que » acheter un DVD à la Médiacité, je me suis retrouvée à faire un frein à main digne d’un cascadeur professionnel devant le petit -mais néanmoins fort bien fourni- H&M de la galerie. Deux minutes après une sorte de puce sautait d’un rayon à l’autre avec des comportements variés tels que claquements brefs des mains, insultes de bonheur *ho putain, merde, j’aime bien!*, gloussements difficilement retenus, … Ainsi qu’un tas de fringues à essayer qui dépassait largement le nombre de pièces limité en cabine mais ça ça fait rien, on arrivera à soudoyer la personne responsable des cabines.
Ca fait un bon moment qu’une collection de chez H&M ne m’avait pas autant émoustillée *Oui, n’ayons pas peur des mots*. Beaucoup d’influences vintage très « London-fashion-girl ». Des coudières, des marinières dans tous les sens, de belles chemises-tuniques légèrement androgynes, beaucoup plus de modèles de carrot pants que l’année passée, … La fête dans la garde-robe!
Cependant, je pense avoir été raisonnable. Gand m’attend samedi et on n’est malheureusement jamais à l’abri du syndrôme de la « bonne-affaire-exceptionnelle-sur-le-dernier-article-d’un-magasin-qui-n’existe-qu’à-Gand » (si vous êtes vous aussi souvent frappé de « bonne affaire de dernier article du seul magasinite aigüe, je pense créer un groupe de soutien d’ici peu).
Je balance:

J’ai aussi- j’avoue- finalement cédé à l’attrait d’un poncho. Clint n’était pas loin et Ennio Morricone non plus d’ailleurs. C’est assez étrange à porter un poncho… Mais bon, je n’ai rien à critiquer puisque je n’ai pas à cacher un fusil de chasse dessous. Le poncho étant certainement bien plus pratique pour le fusil de chasse que le sac en bandouillère.

Et dans mon esprit calculateur qui recherche sans cesse le gain dans l’économie et le pratique, j’ai mis tout dans un chaudron, récité une formule magique et piouf!

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Et puis rien à voir mais j’ai remarqué que je gardais mes fringues préférées pour les week-ends. L’enseignement étant un boulot où le style vestimentaire n’est pas imposé et où grouille -hormis quelques exceptions- un nombre important de greluches toutes plus fades les unes que les autres, je prends plaisir à ne porter des vêtements que pour leur côté primaire: couvrir et être à l’aise. J’avais néanmoins l’agréable souvenir d’une stagiaire ou d’une remplaçante, du temps où j’étais élève, qui savait s’habiller avec beaucoup de style… Elle avait sans doute un compte en banque mieux garni que le mien *la pétasse ouais!*.