Nostalgie… Ou pas.

En lisant le dernier article de la blogueuse la plus influente du monde entier de l’univers de l’infini, j’ai nommé LABM (aka La Blogueuse Mode), je me suis replongée dans des parties de mon enfance que j’avais bien fait d’oublier… Merci LABM, je me suis cachée 5 minutes sous ma table tellement j’avais honte.
Puis bon, comme à mon habitude, j’ai eu envie d’assumer et surtout, de vous entraîner dans ma chute comme j’aime, vous le savez déjà. Je me suis donc mise à me remémorer comment j’avais bien pu être habillée soooooooooo fashion du temps où je ne décidais pas de ce qui tomberait sur mes épaules *mauvaise foi quand tu nous tiens…*
Régalez-vous d’une petite rétrospective 80’s  que je vous invite à compléter car sans aucun doute non-exhaustive…
Commençons donc par les marques. Enfants ou jeunes adolescents que nous étions, leur influence était plus que présente. C’était Dieu, c’était être IN, c’était top cool.
Moschino: Allez savoir pourquoi mais je calais à fond sur cette marque que certaines de mes camarades de classe portaient fièrement dans la cour de récré en me disant « Attention! C’est un Moschino! ». Je ne comprenais pas ce que « Moschino » voulait dire hormis qu’il ne fallait pas laisser baver sa paille de Cécémel sur le dit Moschino. Je doute, d’ailleurs, que ma comparse savait ce qu’elle disait. On répète toujours la bonne parole de ses parents…

Chevignon! Vous vous souvenez de la vague de vestes en jeans avec un bon gros « Chevignon » en grosses lettres colorées sur le dos? Ou encore l’horrible doudoune surmontée d’un splendide col vert dans son vol lui-même surmonté d’une bande de cuir affreuse? C’est là que vous vous remémorez « Fifi », déjà affublé d’un cartable cuir doublé en plomb, qu’il devait enfiler par dessus son horrible grosse doudoune parce qu’il ne fallait pas que Fifi prenne froid. Fifi revenait de sa journée épuisante en sueur et frôlant la chute de tension mais non, en effet, il n’avait pas froid…

– Le blouson Schott: Un peu plus tard ça, plutôt 90’s mais ça m’a tellement traumatisée que je suis obligée de le mettre. Les accessoires indispensables étaient souvent la clope et le walaroue (pauvre petit étranger, sache que le walaroue est ce que l’on appelle une mobylette) que les filles pouvaient aussi combiner avec la chaussure qui suit THE blouson:

 

La bonne grosse Buffalo!


 
Je n’ai jamais succombé à cette tendance et, du haut de mes trois pommes, influençable que j’étais, je m’en félicite! Mon Dieu, l’horreur…
Waïkiki: Le petit singe à la tronche de taré, vous vous souvenez? J’avais un sac à dos qui me suivait partout.

Poivre Blanc:
Fido Dido:
– Oilily: J’ai eu un splendide manteau Oilily (enfin, moi je m’en foutais, c’était juste un manteau) qui faisait baver toutes les mamans (ouais parce que leurs gosses aussi s’en foutaient royal, tant qu’on avait réussi à faire 2 poiriers et 3 roues à la récré de midi, tout allait bien dans le meilleur des mondes). Oilily, c’était le début de l’initiation à de la vraie marque de qualité. Sauf que c’est seulement maintenant qu’on frime en disant « quand j’étais petit(e), je portais un Machin Chouette Oilily.

Cacharel: Idem que pour Oilily. Partie intégrante de l’initiation à de la marque sans vraiment saisir. Pour les vieux liégeois, on peut également se souvenir de l’horrible magasin Cyrilus- fournisseur Cacharel je crois bien- qui me hérissait les poils dès que j’en entendais le nom. Ramassis de familles « Duck » qui habillaient Fifi comme s’il faisait partie d’un internat very English. Fifi qui n’a évidemment pas plus de 10 ans et qui n’attend qu’une chose: aller se rouler dans le boue avec les potes.

Le tout, bien sûr, décliné total en papeterie. Le crayon, le papier pour recouvrir les cahiers, les fardes, tout. De quoi en jeter toute l’année.
– The Newbeat!!!! Ca c’était génial! L’invasion du fluo, des couleurs acidulées, de la musique bizarre et des badges. Plein de badges! Et du bandana Newbeat qui supplanta le bandana tout court que l’on aimait nouer autour de… Nan, ça je le garde pour plus tard.

Dans la Newbeat, on avait aussi le triomphe du fuseau… Ouais, et j’assume, j’étais fière de mon fuseau fuschia, de mon gros pull avec mon gros smiley fluo et de mes badges. Hoooo yeah. Quoi? C’était aussi de la musique? Ha…

Le plus top cool, c’était qu’on puisse voir un bout d’élastique. Mais ne vous méprenez pas, le legging a aussi un autre ancêtre qui, je l’espère vraiment, en restera au stade d’ancêtre… Le caleçon! (Nan, c’est pas fini, gardez votre bac à vomito encore un moment)

Le caleçon qu’on aimait porter avec de grosses chaussures de marches dont ressortaient les grosses chaussettes roulées et un bon gros sweat bien large.
– The Jupe en jeans sans forme qui fait sac à patate et un bandana à la ceinture (ouais, le revoilà lui):

– La jupe pour danser sur la Lambada et tourner dans la cour de récré. Celle à qui on voit le mieux la culotte a gagné! On ne connaissait pas encore Dutroux à cette époque…

– The CHOUCHOU! Si t’en as pas porté c’est que t’es une sale menteuse!

Je suppose que pas mal d’entre vous ont eu la même pensée que moi en parcourant cet article (ou entre 2 bonnes gerbes): American Apparel n’a VRAIMENT rien inventé. Par contre, je me demande comment ils arrivent encore à faire porter certains articles par des filles qui paraissent vraiment moins cruches que celles des 80’s (on en reparlera dans 20 ans vous allez me dire…).
Voilà, moi j’ai juste plus que de la bille, j’en peux plus et puis je m’étouffe des fois avec mon vomi à cause des spasmes de rires. Alors si vous avez encore des suggestions, faites péter, moi je suis épuisée, je vais retourner voir mon jeans et ma chemise intemporels pour leur faire des bisous. Sur ce, je vous laisse avec nos modèles trop mode qu’on voulait finalement tous être habillés comme eux (grosse gerbe is going to arrive, watch out!):
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14 Comments

  1. 13 octobre 2010 / 9 h 03 min

    les buffalo en BEIGE c’était le comble. Moi j’étais encore petite mais je rêvais d’un jour pouvoir m’habiller comme ça…

    • Une Fee dans les Etoiles
      13 octobre 2010 / 20 h 57 min

      Ha oui beige, c’était boooow 🙂 Mais je vais parler sincèrement, heureusement que ça n’est resté qu’en rêves 🙂

  2. Someone
    13 octobre 2010 / 9 h 14 min

    Pas un mot sur Hello Kitty ?

    • Une Fee dans les Etoiles
      13 octobre 2010 / 20 h 59 min

      Haaaa, j’ai dit que je vous invitais volontiers à compléter (je me doutais bien que je n’allais pas arriver à tout coincer dans un seul article aussi). Perso, j’ai réagi trèèèèèèèès tard à Hello Kitty, genre à mes 20ans. J’aimais bien avoir quelques détails du style un plumier, un porte-clé ou autres mais pas trop sinon c’était tomber dans le kitsch. Hello Kitty, en tous cas autour de moi, n’a vraiment eu une grosse influence qu’il y a quelques années.

  3. Henry
    13 octobre 2010 / 9 h 47 min

    Et Naf-Naf ?

    • Une Fee dans les Etoiles
      13 octobre 2010 / 21 h 00 min

      Ha oui les ptits cochons! Juste! Merci! Comme dit au début de l’article, n’hésitez pas à compléter 🙂

  4. 13 octobre 2010 / 11 h 58 min

    Comme j’étais une gosse de ploucs (c-à-d que mes parents avaient mieux à faire que de me trainer dans les boutiques et de dépenser leur salaire en fringues de marques), je m’habillais en jeans et en pull achetés chez La Redoute.
    Du coup, on me jetait des pierres à l’école, mais ça m’a forgé le caractère 😉
    (et en plus, j’avais déjà les cheveux courts, donc pas de chouchou non plus)

    • Une Fee dans les Etoiles
      13 octobre 2010 / 21 h 04 min

      Moi ma mère me foutait de splendide ensemble pulls-caleçons qu’elle cousait elle-même au départ de patrons de Burda, complété par les éternels 3 Suisse et La Redoute aussi. Le Must? Nous assortir a soeur et moi avec une variante nuancée (couleurs ou imprimés inversés). Mais j’ai eu des camarades de cour de récré plus sympas que toi apparemment. De toutes les marques, j’ai eu un manteau Oilily et j’ai cédé Newbeat car les badges et les trucs fluos n’étaient pas très chers. Le reste, je n’ai pas eu grand chose mais il n’empêche que ça a bercé mon enfance et mon adolescence.

  5. 13 octobre 2010 / 13 h 12 min

    Que de souvenirs!
    Les badges fluos, j’en avais! Ainsi que des pins. La honte quand même d’avoir mis ça sur une veste en jeans… Mais j’étais jeune, lol.
    Les buffalo, j’ai jamais été fan.
    Comme Mlle Catherine, j’étais habillée via 3 suisses et La Redoute. Un pull en laine avec le col en dentelle de ma chemise au dessus. Un pantalon en velours rose.
    Mon premier jeans, un Chevignon.
    Mes objets BH 90210! Du collector! J’en ai encore certains, mdr.

    • Une Fee dans les Etoiles
      13 octobre 2010 / 21 h 06 min

      Le splendide pull avec le col en dentelle! Oublié aussi ça! Et le pantalon en velours rose a aussi fait de moi sa victime. RIP BH 90210. Mais c’est un vrai régal de revoir les premières saisons tout de même. Juste pour voir comment ils étaient fagotés. Plaisiiiiiiiiir.

  6. 13 octobre 2010 / 20 h 52 min

    Que de souvenirs…Buffalo et Moschino, j’ai pas trop vu en France, mais Chevignon, Poivre Blanc, Creeks, Chipie, ce que je pouvais baver sur ceux des copines !
    ( Enfin, j’aurais pas du donner mon perfecto Chevignon. Assorti avec des genoux en dedans, il aurait été parfait cette année. Ouais, c’était du 14 ans d’accord…)

    • Une Fee dans les Etoiles
      13 octobre 2010 / 21 h 09 min

      Buffalo pas en France??? Vous avez échappés à une terrible vague de terrorisme visuel là! Par contre, en Espagne, surtout à Barcelone, y a toujours des filles qui en portent. Z’ont encore beaucoup de progrès à faire là-bas…
      T’as bien fait de le donner ton perfecto! Moi je fonctionne tout le temps en me disant que ça reviendra bien à la mode à un moment ou à un autre et je me retrouve avec un dressing gigantesque et des fringues que je ne sais de toutes façons plus mettre peu importe comment je les arrange tellement c’est vieux. J’ai fait un premier vide cet été et je n’ai jamais été aussi soulagée.

      • 14 octobre 2010 / 12 h 58 min

        J’ai découvert Buffalo en arrivant en Belgique, et euh…Bonjour le choc visuel !

  7. 14 octobre 2010 / 7 h 44 min

    Et Donaldson !
    (pas le temps d’écrire plus, là)

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