Oui/ Non/ Oui… Non.

Je poste peu pour le moment mais c’est les vacances et j’ai arrêté d’être une grosse moule coincée chez moi à cause du boulot et des études. C’est quand même un peu mieux de vivre certaines choses au lieu de les retourner trop de fois dans sa tête…
Ouais, ok, j’ai aussi été noyée dans une fête énorme de 5 jours (ou 4? je ne sais plus…) où j’ai pu faire une cure splendide constituée de bouffe saine chargée en calories * mais le premier jour, je me suis tenue à un menu sain… Le premier jour quoi…*, de bières (plein plein plein partout partout partouuuuuuuuut!), de barquettes de pékèts qui m’attaquaient (ne jamais oublier de se prendre un dafalgan 1gr. avant d’aller se coucher sinon le lendemain, t’es juste en enfer), d’odeur de rage, de foule, de pluie *mais qu’est-ce qu’on s’en fout de rentrer trempée quand on habite à 50 mètres*, de fou-rires et de musique de fête de campagne non-stop autant dans mon salon que dans ma chambre. Tenter de continuer sa vie normalement quand on baigne littéralement dedans était complètement ridicule alors autant y participer.
Et donc, dans ma tête qui était dans le monde du dehors ces derniers jours (et semaines):
1) Un pote un peu saoul qui te crache une vérité que tu pensais plus douce « Toi tu n’as pas peur des mecs ni des relations, t’es juste énervée total contre eux »…
Ha merde… C’est plus grave ou au même niveau que celles qui en ont peur? En fait, je m’en fous, c’est vrai et voilà. Sois plus tolérante, il en existe des biens qui ne pensent pas avec leur petite quequette, d’autres qui n’ont pas peur de tout, tellement peur qu’on se demande où est passée la paire de couilles dont on les a dotés, d’autres encore qui ne réagissent pas comme des enculés juste parce qu’ils ne s’assument pas, … Allez, on appuie sur le bouton « énervement » qu’on met en mode off. On l’élimine même.
2) Oui, j’y arrive! J’ouvre les yeux, ça marche! Je considère certains comme des êtres capables d’être normaux. Définition d’un homme normal: Un égo qui ne soit pas gigantesque histoire de masquer toutes les merdes qu’il n’arrive pas à régler avec lui-même, un être mâle presque bien dans sa peau et droit dans ses bottes qui ne fera payer à personne les problèmes de confiance en lui. Or humain en voie d’extinction très difficile à trouver et encore plus à détecter. Une analyse officielle est encore en étude depuis la nuit des temps. Les amis peuvent aider. Se méfier des oreilles qui se ferment quand une foule d’amis arrive pour vous avertir que ce spécimen est un gros fake. Si vous constatez une fermeture imminente des oreilles, fuyez, vous êtes face à une contrefaçon de l’homme normal. Si la fuite n’est plus possible, profitez-en et prévoyez une bonne bouteille d’alcool, trois boites de mouchoirs double épaisseur, quelques mois de traumatisme et d’auto-flagellation, encore de l’alcool, un/e pote qui a son temps à perdre pour vous écouter raconter tous les sales coups de ptit con qu’il vous aura fait. Tout ça, sans doute à cause de sa mère. Ouais, c’est toujours la mère le problème. Pourquoi? Parce que ça m’arrange de le dire, cherchez pas plus loin.
3) Je croise un gros con dans la foule. Un être ignoble auteur de viol et violences sur une femme que je connais très bien. Ce gros con a été condamné mais pas incarcéré. C’est stupide hein… Y a pas assez de place en prison et puis bon hein, il n’avait pas de casier judiciaire avant ça alors laissons place à la « vraie » délinquence. Sauf que le juge ne sait pas plein de choses. Du genre que ce gros con qui travaille pour aider à l’insertion des étrangers – les étrangers, ça a aussi des étrangèrES. Ouais – a déjà tenté d’accélérer des procédures pour les étrangèrES moyennant paiement nature hein. Je dois aussi dire qu’il a couché avec au moins une stagiaire? Qui a réussi son stage évidemment. Puis il a aussi un sérieux problème avec l’alcool. Les crises de délirium tout ça. Un peu le frère caché de Bertrand Cantat.
Ce gros con, il buvait des bières tranquille avec ses gros cons de potes qui sont restés ses potes et que je ne supporte pas. Il s’amusait comme moi hahaha. C’est cool ouaaaaais. J’aime la justice. En plus, il revenait d’un voyage en Afrique. Moi je peux à peine me payer 5 jours à Londres et j’arrive même pas à tuer une araignée qui me fout une peur bleue. Je ne me gare même pas sur les places pour crevettes. J’ai passé mon chemin mais j’ai pensé que je m’amusais vraiment bien ce soir. J’étais avec mes potes, j’avais des fou-rires géniaux, je vivais des moments vraiment agréables. Et lui… Aussi. Y a un truc énorme qui m’est monté dans les tripes. J’ai rebroussé chemin, j’ai filé comme une flèche et je suis allée lui foutre un coup de poing avec ma force de mouche. On m’a retenue, j’étais un roquet enragé qu’on empêchait d’aller choper son os. Alors le roquet, quand il ne sait pas aller choper son os, il aboie. Donc j’ai gueulé que ce gros con était un violeur en liberté parce qu’il n’y avait pas assez de place en prison et il a pris sa carotte molle sous son bras et est parti bien vite. Et ça m’a fait du bien et je recommencerai parce que ça me révoltera jusqu’à ce qu’il décide de se casser de cette ville trop petite.  Même si je n’ai pas été la victime de ce crétin, mon statut de femme me fout en rogne dès que je croise son chemin. Je n’arriverai jamais à le voir s’amuser et vivre normalement en sachant ce qu’il a fait. Tolérance, jugement, oubli, tout ça, c’est bloqué.
Puis j’ai continué ma soirée. J’ai continué à m’amuser. Lui pas.
4) Ouais, en fait je suis un ptit roquet. Un machin énervé qui aboie. Les hommes c’est mon os. Je les vois, je les mords et je les enterre profond.
5) Et après ça je m’étonne encore de penser que je préfère mon chat à n’importe quelle idée de début de relations (je ne parle même pas de relations tout court – wouf).

Le cat qui fait sa pute qui pose.