La prochaine fois que j’entends encore le refrain: « Je suis tombé amoureux de toi mais… » ou encore « je t’aime... » suivi 2 semaines après de « mais j’ai peur…« , je crois que j’explose.
J’en ai marre d’entendre ça de la bouche de copines qui arrivent encore à trouver le courage d’y croire malgré 2 ou 3 crétins couillons d’affilée.
C’est quand même dingue. A croire qu’ils aiment se voiler la face, essayer juste pour voir et… ho! bein non en fait!
Je ne condamne pas ceux qui se lancent dans une relation et qui constatent que ça ne marche pas. Là, c’est tout à fait normal d’être sincère et d’arrêter l’histoire avant qu’elle ne prenne trop d’importance pour l’autre.
Non, ceux qui me sortent de par tous les trous, ceux qui me font vomir et dans les yeux desquels je planterais bien une paire de Louboutin bien violemment, ce sont ceux qui vous foutent une véritable histoire d’amour dans les dents après 3 jours- une semaine alors que vous tentez de relativiser, de calmer le jeu, de ne pas vous prendre la tête, de laisser les choses aller. Evidemment qu’à un moment, ce genre de paroles touche, on n’est pas des robots même si quelques fois, ça ne ferait pas de mal…
Et puis quand les habitudes s’installent, qu’on baisse la garde (enfin), qu’on commence à y prendre goût, que celles qui n’y croyaient plus recommencent à sentir des papillons dans le ventre, que tout roule quoi… Allez savoir pourquoi, mais Connard tombe un jour de son lit à son réveil, se cogne la tête violemment, et réalise que « ha bein non, j’ai peur! »
Voilà, merde, le baratin, on le connaît maintenant. Moi ça me lourde. Après on s’étonne que certaines deviennent de vrais glaçons. C’est contagieux, ça devient lassant, c’est nul. Et j’admire les filles qui malgré tout, continuent à y croire, vraiment.
je trouve que c’est normal d’avoir un peu peur de se lancer quand on sent que ça pourrait être sérieux moi aussi j’ai eu peur mais je me suis pas enfuie en courant et au contraire j’ai retourné ma peur en me disant que ça voulait dire que je ressentais ça pouvait vraiment fonctionner et qu’il pourrait vraiment me faire du mal. d’ailleurs, tadaaaaaaaaa. donc bien d’accord avec toi haha.
Haaaaaaaaaaa! 🙂 Vivement que tu reviennes, t’auras des choses à raconter toi!
je suis à 100% d’accord avec toi, voilà je voulais le dire c’est nul tout ça et moi aussi j’admire le courage (ou la folie?) de certaines
Oui, j’hésite encore sur folie ou courage. Je crois que dans le courage, il y a toujours un ptit grain de folie 🙂
Les filles pour les mecs c’est comme les fringues pour les filles : au moment où tu l’achètes, c’est la plus belle chose que tu aies jamais eue, c’est une bénédiction du ciel d’être tombée sur le dernier à ta taille, il paraît qu’on n’en trouve même plus sur e-bay, etc… (et t’es sincère à chaque fois !). Mais 2 semaines après tu réalises que finalement ça t’allait pas si bien, que c’est difficile à assortir, que ça rétrécit au lavage, qu’une autre marque a sorti la même en tellement mieux… et tu la balances ou tu la revends !
Hahaha! Merci pour ta franchise! Petit hic seulement, on n’est pas des fringues. On a des sentiments, un cerveau, des questions et une sensibilité. Je crois que beaucoup l’oublient…
Mais la prochaine fois que je constate ça, j’irai offrir un chèque-cadeau fringues au gars et lui dirai: et tu reviens pas faire chier merci bien!
Oufti, ça me parle carrément… Sans doute parce que je fais partie des courageuses (ou des folles, va savoir) qui ont encore et toujours envie d’y croire.
L’espoir fait vivre, parait-il.
Sauf que parfois, l’espoir épuise… Enfin soit…
L’espoir épuise…
bah il faut bien, sinon c’est déprimant, enfin perso si j’étais à la place de certaines nanas je te jure je me foutrais des claques à être so fucking naïve!
…sauf que quand t’es à la place des nanas en question, tu as beau savoir que t’es qu’une grosse cruche et que tu te fais avoir jusqu’à l’os, il y a un truc vachement puissant qui déstabilise tout, et ça s’appelle les « sentiments »… Bref : entre ce que l’on sait et ce que l’on sent, il y a parfois un grand écart assez phénoménal ! Et c’est moins une question de naïveté que de montagnes russes émotionnelles…