Deux ans que j’attendais que quelqu’un la foute enfin sur Youtube! Deux ans que je me promenais à Madrid avec cette chanson dans les oreilles, ville et track hautement sensuelles…
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Bon, autant vous épargner les tournures syntaxiques et lexicales qui ne font que tourner autour du pot… Madrid, si t’es une brebis égarée et innocente, vaut mieux préparer le terrain parce qu’ils sont tous assoiffés de ton corps de déesse. Madrid, c’est la ville de Pedro, du désir sexuel et du vice assumés haut et fort. Entre le « tu veux venir baiser un coup chez moi? » de la part d’un espinguouin rencontré il y a une demi heure et le « tu veux venir sniffer des rails? J’en ai chez moi. » on a juste le souffle coupé.
Quand on débarque de Liège où presque tout le monde connaît les histoires des autres mais où personne n’ose vraiment le dire, Madrid, c’est une explosion. Bien que les effets de microcosmes n’y soient pas différents, ici, les choses sont dites. Une franchise déconcertante et souvent froide mais qui a le mérite de prévenir de la couleur que prendront les choses. Pas de détournements, pas de grands discours enivrants. Juste le minimum de romantisme et surtout une bonne dose de sexe animal.
Alors quoi? Madrid ville-stéréotype où art et vices sont indubitablement liés, où l’art ne vit pas par l’humain en soi? Doit-il toujours avoir un petit coup de pouce « du côté obscur » de la force humaine? * Dark Vador est né à Madrid. On ne vous l’avait pas dit?*Non, je ne pense pas. Si j’avais été dans une banque au lieu de baigner dans la musique et l’édition, je ne pense pas que ça aurait été différent.
Même si je n’ai pas répondu à ces offres généreuses – je cherche toujours ce que je dois y répondre d’ailleurs… heuuuu… quoi? tu viens de me proposer de me faire un rail de coke là comme ça? Nan, j’y crois pas, je suis dans un film, sortez-moi de là ou ou moins, donnez-moi le script!- j’affectionne aussi cette ville pour ça.
Pas de mensonges, du brut de décoffrage,… On a l’impression d’être un bon morceau de viande saignante pendant un temps mais au moins, on s’amuse même si ton loyer bouffe le 3/4 de ta paie pour vivre dans une cage à poules avec 2 ou 3 coincés du luc restés bloqués dans l’époque de Franco. C’est peut-être ça le problème…
Euh… vu sous cet angle là, je ne sais pas si j’ai encore envie d’y aller, tiens, à Madrid… :/
Hahaha! Moi j’y ai vécu 3 mois donc sortie régulièrement. Je ne pense pas que si t’y restes une semaine, t’auras l’occas’ de voir Madrid sous ce jour.
Sinon, c’est un dépaysement Madrid la nuit. Je t’avoue que j’ai été soufflée plusieurs fois et surtout par le nombre énorme de personnes consommant de la drogue. C’est banalisé comme le joint ici. Ca ne veut pas dire que les gens sont tarés et se baladent la bave à la bouche pendant la nuit hein.
Madrid, malgré ça, garde un côté très attirant de par l’affection qu’on y porte sans s’en rendre compte. La ville est splendide, les gens bien plus accueillants que dans n’importe quelle autre ville espagnole (côté convivial égal à celui de Liège), les musées (Guernica au Reina Sofia/ Prado) et les parcs (Jardin Botanique ou le Retiro, haaaa le Retiro) à voir absolument. Je te donnerai des adresses. Tu tomberas juste amoureuse. Et dans l’amour, on aime même les défauts 🙂
Allez, fais pas ta peureuse ! Avoue que tu as déjà fantasmé d’être prise sauvagement et par surprise sous un porche obscur par un beau brun du genre torero… ! 😀
Haha! Oui mais malheureusement, ils n’avaient pas le physique d’Antonio Banderas. De plus, les espagnols, c’est fort petit ces choses 🙂