Il y a des jours où rien ne va!

Il y  a des jours où quand je me lève, rien de rien ne va. Un réveil en catastrophe, une batterie de voiture à plat quand l’heure de la délivrance sonne -oubli d’éteindre les phares en arrivant… Ma tête étant encore légérement accrochée à l’oreiller… Mea Culpa oui-puis expédition « en quête de vêtements pour le mariaccchhhh!
Et c’est là que je vais m’attarder un moment avec vous. Je ne sais pas vous mais moi, quand je fais du shopping « parce qu’il faut », l’inspiration me quitte immédiatement, mes formes gonflent au quintuple, ma mine se fait tristement grise et mes cheveux graissent le temps du trajet « maison-magasins ». Bon, soit, gardons notre courage, un mariage c’est l’occasion d’acheter et de porter des fringues qu’on ne prendrait peut-être pas en tant normal, qu’on s’amusera à recustomiser ensuite à 36.000 sauces et à vivre un peu dans les paillettes et étoiles de princesse… Donc on continue sa quête en n’oubliant pas qu’elle est sponsorisée par une maman qui a eu pitié de sa fifille qui travaille mais n’est toujours pas payée depuis un mois et demi. On fait un effort malgré tous les miroirs qui commencent à refléter un sale petit bouton qui pointe le bout de son nez (manquait plus que celui-là pour faire la fête tiens!) et on choisit 3-4 fringues dont un seul a vraiment frappé nos yeux de désespérée…
On file en cabine, on se déshabille et on se dit que le chocolat noir, c’est bon mais qu’il faudrait l’interdir et on enfile la première robe avec graaaaaaaaande difficulté…. C’est au moment où la jolie robe, toute de voile faite, est prise à mes épaules (imaginez-vous, les bras en l’air, la robe enfilée jusqu’au niveau du cou…) que je réalise que j’avais pris une taille trop petite. Il est même impossible de se frapper la tête d’un bon coup de main, vous êtes coincée les bras en l’air! Et c’est là qu’on gigotte, remercie la prof de danse qui insistait sur les exercices de souplesse, se tortille, et que finalement, on se sent idiotement fière d’avoir su retirer la robe sans rien casser! Sauf qu’on a transpiré comme un petit cochon sur une broche en moins de 5min… Mmmmm!
Après un petit moment au léger goût de victoire et pendant lequel on s’amuse à constater que le chocolat noir n’y était pour rien mais que ce sont bien mes épaules- faites uniquement de chair et d’os, pas de graisse aucune! ô miracle!- qui furent cause de cette montée d’adrénaline, on continue et on attaque la seule pièce qui nous fait de l’oeuil dans cette mince sélection… Résultat: jolie la tunique sauf que je ressemble à un sumo dedans… On laisse tomber d’office… Et enfin, cerise sur le gateau, mon dernier article était horriblement mal coupé et fini.
Agacée et le peu de motivation qu’il me restait envolée pour de bon, je suis rentrée bredouille et ai dû annoncer à ma chère mère qu’il était inutile d’aller plus loin dans le carnage de cette journée, je mettrai ma mini robe bleue métallique que j’ai trouvée il y a 2 ans.
Allez zou! Des fois, il ne faut pas chatouiller le diable de trop, on range son orgueil, son entêtement et tout le reste et on tente de finir sa journée sur une note de modestie…
…. Oui… J’ouvre mon armoire, resors ma mini robe bleue métal… J’avais oublié la tache énorme qui n’était pas partie dessus…

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